Les examens officiels de fin de cycle des trois paliers de l'éducation sont maintenus aux dates fixées au début de l'année scolaire. Nouria Benghebrit est revenue hier sur la reprise des cours après plusieurs semaines de grève, sur le rattrapage des cours et sur les préparations des examens notamment ceux du baccalauréat. Intervenant sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, la ministre de l'Education nationale a tenu à assurer que l'examen du baccalauréat se tiendra à la date prévue et qu'il n'y aura pas de seuil des cours. Elle a expliqué, dans ce sens, que tous les cours sont importants et qu'il faut faire «rupture avec cette habitude et cet état d'esprit qui reviennent chaque année». Ferme quant à cette question, le première responsable de l'éducation a, quand-même, rassuré les élèves concernés que les sujets et l'évaluation ne porteront que sur des cours «réellement dispensés» et ce, dans la mesure où «l'acte pédagogique d'évaluer se fait par rapport à ce qui a été réalisé et pas sur la base d'un programme», a-t-elle dit lors de son passage à l'émission «L'invité de la rédaction». Pour ce qui est du rattrapage des cours ratés à cause du débrayage, Mme Benghebrit, explique, dans sa première sortie médiatique après la reprise des cours, que tous les établissements scolaires sont ouverts et que les enseignants sont disposés à donner des cours pendant cette période de vacances. Estimant que le retard enregistré n'est pas «très important», l'évaluant à «une dizaine de jours», elle indique que les enseignants avanceront dans les cours ou feront juste des révisions selon le nombre d'élèves présents. «Si c'est toute la classe qui est présente, l'enseignant fera dans le rattrapage. Si le nombre d'élèves n'est pas très important, il fera plus dans le suivi et la remédiation», a-t-elle dit, soutenant concernant la reprise des cours : «Pour ce qui concerne le rattrapage, nous avons des propositions. Nous pensons que nous allons revenir à la normalité. La normalité, c'est de pouvoir donner à l'enseignant toute la latitude qu'il mérite, de régler ses enseignements.» Pour ce qui est des moyens mis en place pour le rattrapage, la ministre a cité, entre autres, le recours à l'aide des enseignants retraités. «Les retraités qui ont accumulé des années d'expérience importantes sont à nouveau sollicités pour aider le système à avancer. Ils vont nous aider à transmettre leur expérience. Le secteur de l'éducation est dans l'obligation d'assurer cette formation continue», a-t-elle soutenu.