Le ministère de l'Education nationale a donné instruction aux directions de l'éducation de wilaya pour l'élaboration des rapports concernant le taux de rattrapage des cours assurés pendant les vacances scolaires de printemps. Ces rattrapages étaient décidés pour combler le retard des cours non assurés en raison de la grève de 25 jours observée par les enseignants entre janvier et février. Cette démarche a pour objectif l'évaluation de la mise en œuvre du programme des cours perdus et permettra à la tutelle d'évaluer l'avancement du programme scolaire. Les enseignants concernés par cette opération de rattrapage sont instruits de transmettre ces rapports portant sur l'état d'avancement du programme dans chaque matière à la direction de leur wilaya. Le ministère qui avait fixé la fin du mois courant comme date butoir pour l'achèvement du programme scolaire avait aussi insisté sur le respect du plan de rattrapage spécifique pour chaque établissement scolaire. Le plan de rattrapage des cours n'a pas été respecté dans certains établissements scolaires. Cette question avait été soulevée par les parents d'élèves qui avaient indiqué par la voix de la Fédération nationale des parents d'élèves que ces séances de rattrapage ont été boudées par la majorité des élèves. Elle a justifié cet absentéisme par le droit de leurs enfants au repos et à la détente. Ce retard dont se plaignent les parents d'élèves ne semble pas être une fatalité tant que les sujets d'examen ne porteront que sur les cours prodigués. Avant de se prononcer sur le «seuil», le ministère était affirmatif concernant les sujets d'examen qui ne porteront que sur les cours assurés. Pour se préparer aux épreuves du baccalauréat, une période de préparation sera accordée aux élèves de terminale qui vont affronter cet examen «décisif» qui aura lieu à du 1er au 5 juin prochain.