Le dialogue entre le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales et les représentants des agents de la Garde communale s'est poursuivi hier, mercredi, à Alger avec la réunion de la commission chargée de l'étude des dossiers des agents radiés. L'ordre du jour de la commission prévoit l'examen des requêtes des agents radiés du corps de la Garde communale pour des raisons disciplinaires jugées non objectives par certaines parties. S'agissant du nombre des agents radiés et la possibilité de leur réinsertion dans le corps de la police, le directeur général des ressources humaines, de la formation et des statuts au ministère de l'Intérieur, Merabti Abdelhalim, a indiqué qu'il «n'est pas défini avec précision». M. Merabti a fait savoir que les mesures idoines seront prises après examen des recours.La réunion de mercredi, hier, intervient en prolongement du dialogue engagé entre les deux parties en février dernier pour examiner le dossier relatif à la retraite qui prévoit une couverture sociale à 100% et l'accès aux micro-crédits, deux points «toujours en cours d'étude». Le responsable a démenti les informations selon lesquelles certains walis auraient refusé d'appliquer les points convenus, expliquant que des «instructions ont été adressées aux autorités locales pour faciliter les mesures de bénéfice des gardes communaux et leurs ayants-droit au logement social et rural. Plus de 9 500 agents et ayants-droit ont bénéficié de ces logements jusqu'à 2014, a-t-il rappelé. Pour sa part, le coordinateur national des gardes communaux, Benamara Tayeb, a indiqué que certains agents ont menacé d'intensifier leur mouvement de protestation en réaction aux rumeurs selon lesquelles le ministère aurait classé leur dossier de revendications, les accusant de vouloir entraver le processus de dialogue. Selon le représentant de la Garde communale, le ministère a l'intention sincère de répondre aux revendications, rappelant la satisfaction de la majorité des revendications soulevées auparavant. La plateforme des revendications comprend 12 points relatifs aux préoccupations à caractère socioprofessionnel dont l'augmentation de la pension de retraite, le règlement des dossiers des malades chroniques et des invalides de la période du terrorisme.