Au sortir de la qualification de son FC Barcelone pour les demi-finales de la Ligue des champions, aux dépens du Paris SG, Luis Enrique s'est montré très ambitieux. Leader de Liga, qualifié pour la finale de coupe du Roi et toujours en lice pour décrocher la Ligue des champions après avoir éliminé le Paris SG (1-3, 2-0), le FC Barcelone, emmené par sa terrifiante ligne d'attaque Lionel Messi-Neymar-Luis Suarez, réalise une saison pleine. Pour le plus grand bonheur de son entraîneur Luis Enrique. Cependant, ce dernier, s'il est évidemment satisfait, ne souhaite pas se contenter de ce tableau de marche. Il veut désormais gagner. «J'espère que le meilleur est à venir. Les joueurs ont travaillé depuis le début pour être en mesure de briguer tous les titres. (...) Nous en sommes là où nous le souhaitions mais il faut encore parachever tout ça», a-t-il lâché, expliquant que le plus dur restait à faire. «En Liga, cela reste difficile parce qu'il y a des adversaires qui luttent pour le titre. En Ligue des champions, il y aura trois autres équipes avec les mêmes chances que nous, et en Coupe du Roi, c'est pareil, il y aura un finaliste, l'Athletic Bilbao, qui nous pose toujours problème», a-t-il indiqué. Pour autant, le technicien blaugrana veut croire en une fin de saison dorée, principalement en C1. «L'objectif est désormais d'être parmi les deux meilleures équipes d'Europe et il ne faut pas avoir de limites. L'objectif est d'être meilleur que l'autre demi-finaliste pour mériter sur le terrain d'être en finale», a-t-il lancé. Et pour mériter sa place, le coach Blaulgrana entend bien continuer à faire progresser son équipe. «Nous n'avons encore pas réalisé de match parfait cette saison. Nous avons disputé de très bons matches, mais la perfection, en football, je ne sais pas si cela existe. Contre Paris, un adversaire qui voulait nous empêcher d'avoir le ballon, nous avons joué à un bon niveau», a-t-il analysé, savourant la marge de progression et l'état d'esprit irréprochable de son équipe. Souvent tancé au cours d'une saison marquée par de nombreuses polémiques (affaire Neymar, sanction de la FIFA, démissions de Sandro Rosell et Andoni Zubizarreta), Luis Enrique, qui a mené ses joueurs à 42 victoires en 50 matches, sait qu'il tient sa revanche à portée de la main. A ses hommes désormais de conclure le travail en beauté.