C'est dans un climat très tendus et en l'absence de plusieurs éléments, que les Canaris de la JSK ont repris, lundi, le chemin des entraînements en prévision du très décisif match de ce samedi, face au RC Arbaâ. La JSK n'en finit pas de manger son pain noir et la défaite concédée samedi dernier face au CRB, a compliqué d'avantage la situation au sein de la formation kabyle, sous forte pression en raison de la réelle menace de relégation qui pèse sur le club. C'est d'ailleurs sous une tension terrible que les poulains de Mourad Karouf ont repris, lundi, le chemin des entraînements. Une reprise marquée par la défection de pas moins de cinq éléments (Rial, Doukha, Khiat, Ziti et Youcef-Khoudja), ce qui n'a pas été du goût du coach, au moment où l'équipe traverse une crise sans précédent. Face à cette situation, Mourad Karouf a réuni ses poulains et exigé d'eux une mobilisation et surtout une concentration totale au vue de la situation qui prévaut, et du danger de relégation qui guette l'équipe. Le coach ira même jusqu'à interdire désormais aux joueurs de quitter Tizi-Ouzou, jusqu'à l'ultime journée du championnat, prévue le 29 de ce mois. JSK-USMH à huis clos, ça se complique Par ailleurs, les Canaris qui sont contraints désormais de faire le plein lors des trois matchs restants du championnat, à commencer par le périlleux déplacement de ce samedi à l'Arbaâ, viennent de voir leur situation se compliquer d'avantage, suite à la décision de la commission de discipline de la LFP d'infliger le huis clos au stade du 1er-Novembre, suite aux incidents ayant émaillé le match de samedi dernier face au CRB. Un huis clos qui signifie que la JSK disputera son dernier match de la saison à Tizi-Ouzou, prévue dans une dizaine de jours face à l'USMH sans public. Ce qui ne sera pas pour arranger les affaires de la JSK qui a besoin de faire le plein pour éviter une relégation qui frappe aux portes. Les supporters mettent la pression sur Hannachi Accusé d'être le premier responsable de la débâcle de la JSK qui vit l'une des pires saisons de son existence, le boss des Canaris, Mohand Chérif Hannachi continue de subir la frondes des supporters et des anciens joueurs du club. Ainsi, les fans ne décolèrent toujours pas, mettant la pression sur Hannachi, notamment sur les réseaux sociaux, pour réitérer leur exigence de voir le boss «dégager» et assumer ses responsabilités autant que premier et seul responsable de ce qui est advenu à la JSK. Un sentiment partagé par plusieurs anciens joueurs et techniciens du club, à l'image de Djamel Menad, Moussa Saïd, et autre Azzedine Aït Djoudi, qui se sont exprimés publiquement sur la situation que vit la JSK, en pointant un doigt accusateur à l'égard de Hannachi, auquel il demande tout bonnement de partir. C'est dire que cela augure d'un été chaud à la JSK, quel que soit son sort parmi l'élite.