La corruption dans notre football est un fait établi bien qu'elle n'ait jamais entraîné des sanctions ni même alarmé les responsables. Une recrudescence de scandales liés à ce phénomène éclabousse de nouveau, une discipline où la falsification des résultats des matchs n'est plus qu'un jeu d'enfants. Des scandales à répétition donnant l'impression que nous sommes sur une planète autre que la terre. Les derniers en date émanent des joueurs approchés pour lever le pied en contrepartie d'une mirobolante somme d'argent. Jonathan Matigas, le portier de Bel-Abbès et Oussama Litime de Blida ont, à leur tour, rompu le silence pour dénoncer des tentatives de corruption pour faire perdre leurs équipes respectives. N'y a-t-il pas une preuve aussi tangible que celle-ci pour sanctionner leurs auteurs ou bien ces affaires subiront-elles le même sort que ses devancières ? Il est même plus que certain que ces dénonciations resteront lettre morte et que ces deux affaires seront étouffées bien que la Commission de discipline jure par tous les saints que la réglementation sera appliquée dans toute sa rigueur. Si ces deux ont pris leur courage à deux mains pour dénoncer ces tentatives, combien sont-ils à marcher dans les combines ? On n'oserait même pas penser à leur nombre ni aux sommes d'argent qu'ils ont touché mais une chose est sûre, la corruption fait rage dans notre football sans jamais que des sanctions soient prononcées à l'égard de ses auteurs. Cette impunité leur laisse le champ libre pour «empoisonner» le football et tout son environnement. Tant que les instances restent muettes devant ce phénomène, il est à parier que dans un avenir proche, la corruption se fera à ciel ouvert, au vu et au su de tous. Il est quand même surprenant qu'on laisse faire alors que la corruption dans le monde du football fait pignon sur rue et que le nombre des scandale s'accroît d'une manière dangereuse.