, Durant les années de braise, nos «frères» et nos amis les plus proches n'ont pas bougé le petit doigt, faisant semblant de ne rien voir, au moment où les Algériens se faisaient égorger par milliers. Ce qui est encore plus grave est que ces derniers ont non seulement aidé et financé les groupes armés, mais se sont permis de mener des véritables campagnes de propagande, visant à souiller l'image du pays et tenter d'impliquer les forces de sécurité dans les massacres commis par les hordes sauvages islamistes. Nos «frères et amis» n'ont pas manqué de créer la fameuse phrase du «qui tue qui». Cette phrase avait à l'époque un double objectif : disculper les groupes terroristes islamistes pour pointer des doigts accusateurs contre les forces de sécurité. Pourtant, nul ne pourrait se douter une seule seconde de l'identité et de l'origine des auteurs de ces massacres. Même l'ouverture d'une éventuelle enquête, nationale ou internationale, ne semble pas nécessaire du moment que ce sont les égorgeurs et les assassins eux-mêmes qui revendiquaient leurs crimes et leurs sales méfaits. Nul n'a besoin de preuves ou de témoignages pour répondre à la question de «qui tue qui», du fait que les égorgeurs eux-mêmes qui ont justifié par le biais du son et de l'image leurs propre crimes. A l'époque, les groupes armés islamistes ont pris la peine d'enregistrer et de filmer eux-mêmes les attentats, assassinats et les massacres qu'ils ont commis. Il suffit simplement de visionner les centaines de vidéo mis en ligne par les membres du Front islamique du salut et de leurs bras armés pour écouter et voir les auteurs de ces massacres et voir les atrocités de ceux qui se sont autoproclamés des défenseurs de l'islam. Les criminels islamistes endoctrinés, recrutés, entrainés, armés et financés par nos «frères» et «amis» ne se limitaient pas seulement aux enlèvements, viols, attentats et aux assassinats des membres des forces de sécurité, intellectuels et aux simples citoyens. Dans le but de terrifier le peuple et pour leur propre propagande et publicité, les sanguinaires n'ont pas manqué de diversifier et de multiplier leurs façons et méthodes de tuer, d'assassiner et de massacrer les innocents. Parmi ces techniques inhumaines, nous citons les massacres commis par le biais des cadavres piégés. Certaines méthodes utilisées par les criminels islamistes étaient 10 fois plus barbares et plus atroces que ce qu'a été apporté par les historiens sur l'holocauste des juifs durant la Seconde Guerre mondiale. Face à cette barbarie, le peuple algérien n'a pas abdiqué et les forces de sécurité ont réussi à vaincre sur le terrain un terrorisme aveugle. Les masques devaient définitivement tomber et le «qui tue qui» n'avait plus de valeur et ni de raison de l'être, un certain 11 septembre 2001. Ce jour-là, dix-neuf islamistes dont 11 Saoudiens ont perpétré quatre attentats contre les tours jumelles du World Trade Center (WTC) à Manhattan (New York) et contre le Pentagone, siège du département de la défense, à Washington DC. Dans la foulée, l'Algérie a réussi à déjouer plusieurs autres complots dont nous pouvons citer la prise d'otage de Tiguentourine à In Amenas perpétré au mois de janvier 2013. Grâce aux sacrifices et aux efforts des forces de sécurité, l'Algérie a réussi à faire également exception durant le faux «Printemps arabe», qui était pour les Algériens un non-événement. La détermination des forces de sécurité d'exterminer définitivement le terrorisme ne pourrait que rassurer le peuple algérien. En revanche, la balle est chez les dirigeants et les hommes politiques qui sont obligés d'apprendre des erreurs du passé, pour pouvoir édifier un pays moderne et démocratique, loin de toute idéologie désastreuse.