Depuis la chute du régime islamiste, l'Egypte connaît une recrudescence de violence, d'assassinats et des attentats terroristes perpétrées contre les forces de sécurité et les hautes personnalités du gouvernement provisoire. Afin d'induire l'opinion publique en erreur, certaines parties lèvent la voix et s'interrogent : «Qui tue qui en Egypte ?» Cette fameuse phrase a déjà servie en Algérie et fut créée pour nuire à l'Etat algérien et pour souiller l'image des forces de sécurité. Elle avait un double objectif, à savoir disculper les groupes terroristes islamistes et pointer d'un doigt accusateur les forces de sécurité. Malheureusement, les masques sont tombés, le monde entier savait très bien qui a tué en Algérie en rendant hommage aux forces de sécurité qui, grâce à leur sacrifice, ont vaincu le terrorisme. Aujourd'hui, c'est le même scénario qui se produit en Egypte. Les groupes armés islamistes assassinent les éléments des forces de sécurité et s'attaquent aux autorités égyptiennes alors que certaines parties veulent les disculper, s'interrogeant sur les auteurs de cette barbarie. A lire entre les lignes, ces parties pointent du doigt les forces de sécurité. Pourtant, les victimes sont des policiers, des militaires et des hauts responsables du gouvernement égyptien. Même en ce qui concerne l'attentat perpétré le 5 septembre dernier contre le convoi du ministre de l'Intérieur égyptien, ces mêmes parties se sont interrogées sur les véritables auteurs de cet acte. Parmi ces parties qui s'interrogent sur le «qui tue qui», la chaîne du Qatar Al Jazeera. Cette station a fait de même en Algérie avant qu'elle ne soit démasquée. Les nouvelles autorités égyptiennes qui font face à un scénario à l'algérienne affirment qu'elles combattront ce terrorisme avec force et détermination et de frapper d'une main de fer quiconque menace la sécurité nationale. Et ce, jusqu'au retour de la stabilité dans le pays. Les forces armées continuent de traquer les groupes terroristes dans le Sinaï en déployant des moyens terrestres et aériens. Des dizaines de militaires ont perdu la vie dans des combats et des accrochages meurtriers avec les groupes terroristes. A ce sujet, nous aimerons bien interroger les créateurs du «qui tue qui» en leur posant la question suivante : vous n'allez pas encore accuser les forces armées d'avoir assassiné les militaires ? Ce serait absurde de vous croire dire que les éléments de forces armées se déchirent entre eux. Ces derniers 24h, les forces armées sont sur le qui vivent et affrontent les groupes terroristes financés, armés et aidés par plusieurs pays. Ce sont ces mêmes pays qui soutiennent les Frères musulmans, accusant les forces de sécurité égyptiennes d'avoir mené un coup d'état militaire contre Morsi et consorts. Ce sont ces mêmes pays qui soutiennent aujourd'hui les milliers de terroristes contre l'Etat syrien. Bien avant, ces mêmes pays auteurs du «qui tue qui» ont été humiliés et leurs terroristes vaincus en Algérie. Ils le seront certainement demain encore en Egypte, Tunisie, Irak, et en Syrie.