Les forces de l'Armée nationale populaire (ANP) continuent de quadriller la zone où a explosé une bombe qui a causé le décès d'un haut officier. Au même moment, des centaines de soldats passaient au peigne fin les massifs et forêts de djebel Chelaalaa et les collines avoisinantes. Selon des sources qui restent à confirmer, l'officier victime de l'explosion de l'engin explosif est l'adjoint du secteur opérationnel de la wilaya de Batna. Les mêmes sources ajoutent que deux de ses compagnons ont été grièvement blessés mais que leurs vies ne soint pas en danger. Quelques minutes seulement après cette explosion, plusieurs hélicoptères de l'armée ont survolé les lieux et l'endroit a été totalement bouclé, a-t-on appris. Le haut officier qui a trouvé la mort était à la tête d'un détachement de l'armée relevant du secteur opérationnel de Batna qui procédait à un ratissage pour retrouver le groupe armé à l'origine de l'assassinat de quatre patriotes près de la ville de Merouana. Comme à leurs habitudes, les criminels islamistes activent par lâcheté avant de s'enfuir comme des rats pour échapper aux forces de sécurité. Après chaque attentat, embuscades et faux barrage perpétrés et dressés, les sanguinaires se replient dans les montagnes et les forêts où les terrains sont accidentés et très difficiles à l'accès. Ce procédé appelé par les criminels «inssihab» leur permet de s'enfuir pour se couvrir et se mettre à l'abri dans les grottes et les casemates. Avant de battre en retraite, les groupes armés d'Al-Qaïda (Aqmi), l'ex-Groupe salafiste de prédication et le combat (GSPC) piègent les chemins qu'ils ont empruntés. Même les corps des victimes sont bourrés d'explosifs afin de faire plus de victimes dans les rangs des forces de sécurité ou des agents de la Protection civile. C'est le cas de ce qui s'est produit avec l'assassinat de quatre patriotes qui après avoir commis leur sale méfait, les terroristes ont rejoint la forêt à proximité de Djebel Chelaalaa pour échapper aux forces de sécurité. Certaines sources ont attribué ces assassinats au groupe «Djound El Khalifa» qui a fait allégeance audit «Etat Islamique», (Daech). De toute manière que ce soit «Djound El Khalifa», GIA, GSPC ou Daech, cet état de fait ne change rien en la donne. Ces groupes armés qui instrumentalisent l'islam pour arriver au pouvoir partagent la même idéologie et la même barbarie. En plus, ces groupes armés bénéficient du financement et du soutien logistique des mouvements politiques islamistes. Revenons à l'assassinat et au décès du haut officier pour dire que la fin du terrorisme n'est pas pour demain et ce, même si les forces de sécurité ont vaincu ces groupes terroristes sur le terrain. Nous l'avons déjà dit dans le passé, nous le répétons encore aujourd'hui et autant de fois s'il le faut, l'anéantissement de ce fléau ne pourrait se faire qu'à partir de ces racines.