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Le pôle de Fesdis sera érigé en université autonome
Publié dans La Nouvelle République le 22 - 06 - 2015

Batna aura à la prochaine rentrée universitaire 2015, deux universités autono-mes dès lors que le pôle de Fesdis va être érigé par le ministère de l'Enseignement supérieur en nouvelle université autonome pour ne plus être rattachée et dépendre de l'université-mère Hadj-Lakhdar.
C'est ce qu'a déclaré officiellement le wali de Batna, M. El-Hocine Mazouz, à un confrère/correspondant local (ancien enseignant). Cette mesure que certains jugent déjà comme adéquate et opportune, était en l'air depuis un certain temps, va donc se concrétiser avant la rentrée universitaire avec la mise en place d'une administration et la nomination par le ministère de tutelle du recteur de « Fesdis ». Les prétendants à ce poste seraient déjà nombreux si l'on en croit certaines sources de l'intérieur de l'université « Hadj Lakhdar ». Comme le pôle ou future université de Fesdis revêt un caractère technologique et scientifique (celle de Batna « Hadj Lakhdar » étant marquée par la vocation des sciences humaines et des langues), le recteur de cette dernière – Dr Tahar Benabid, un scientifique - pourrait postuler pour une mutation. Pour cette année universitaire 2014/2015, le campus de « Hadj Lakhdar » et son annexe de Fesdis ont pris en charge un effectif de 61.000 étudiants et étudiantes. Mais l'université « Hadj Lakhdar » aura brillé par un dérapage regrettable : une grève déclenchée par certains syndicats estudiantins à laquelle malheureusement le recteur Dr Tahar Benabid a préféré lui opposer une réaction dite de la force et de l'entêtement en organisant des contre-marches dans le campus, des sanctions disciplinaires à l'encontre des chefs des syndicats en rébellion et le recours à des actions judiciaires. La guerre était ainsi déclarée, prolongeant la crise de l'université de Batna à durer plusieurs mois alors que la logique que dictent la sagesse et la conjoncture du pays recommandait plutôt des réponses concrètes et rapides à la plateforme syndicale des « 15 revendications pédagogiques ». Le recteur, pourvu des attributions légales de managériat de cet établissement public de l'enseignement supérieur, a certainement confondu ses pouvoirs avec ceux dévolus aux managers d'organismes dotés des prérogatives de puissance publique. Or l'université n'est pas une puissance publique au regard du droit algérien. Les quinze revendications pédagogiques seront elles tranchées par le ministre ? D'où le « clash » persistant - au départ facilement évitable – sous le prétexte erroné que les chefs des syndicats luttaient pour défendre leurs intérêts personnels. Si le wali de Batna a refusé net une demande de ces syndicats de manifester dans les rues de Batna, ces derniers n'ont cessé de brandir à l'intérieur du campus la fameuse plateforme des quinze revendications pédagogiques comme vrai et seul cheval de bataille. C'est bien sur ce terrain qu'ils tenaient à être combattus par le recteur, ses collaborateurs et certains enseignants qui se sont érigés curieusement en « bande ennemie » au lieu de faire leur travail de commis de l'Etat. Il est vrai que deux de ces chefs syndicalistes auraient échoué au concours d'accès en phase de master. Mais pour de nombreux parents d'étudiants et d'étudiantes – des Batnéens d'origine –, le fond du problème est que les résultats des concours sentaient toujours le soufre et des maléfices bureaucratiques. A chaque fois, l'on évoquait la sélectivité dans les réussites et les échecs. Les syndicats avaient dénoncé par voie de presse le favoritisme dont auraient bénéficié des progénitures de gens bien placés dans le système ou de certains richissimes locaux. Or les concours de post-graduation concernaient tout étudiant et toute étudiante intéressé par le master et/ou le doctorat. Les syndicats estudiantins ont surtout dénoncé l'une des formes de « fassad » qui sévit à l'université : « passe-droits et favoritismes » qui portent atteinte aux deux principes de l'égalité des chances et du mérite. Les dérives au sein de l'université de Batna datant en fait de l'époque du précédent recteur Dr. Moussa Zireg et se sont poursuivies durant le règne de son successeur l'actuel recteur, Dr.Tahar Benabid. C'est le personnel bureaucratique et rentier, y compris dans les corps des enseignants et des responsables qui en est responsable et non les deux recteurs. On se rappelle les actions de sabotage qui ont touché un certain nombre d'étudiants et d'étudiantes, injustement exclus de l'accès aux magistères et aux doctorats pour des raisons absurdes. C'est ce qui avait poussé bon nombre de candidats déçus – des cobayes pour des expériences dignes de l'article 120 du FLN qui éliminaient les vrais patriotes et militants – à quitter malgré eux (et malgré elles) l'université de Batna pour rallier celles de Constantine, de Sétif et/ou de Biskra. Certains et certaines ont pu se rattraper ailleurs, d'autres ont vu leur avenir définitivement compromis. Il faut être père d'étudiant et/ou d'étudiante pour sentir les douleurs silencieuses des « mahgourine » dans un pays indépendant où les places et les chances existent pour tout le monde, dans tous les secteurs. C'est la régression féconde à l'université de Batna – mais pas la seule – où des luttes au profit de certains tenants des facultés, de services clés et/ou de laboratoires, font rage et révèlent que l'ont sert plus l'intérêt privé universitaire que la mission de formation des cadres de l'avenir du pays. Un professeur, un de nos amis batnéens de longue date, nous a indiqué après avoir exigé l'anonymat que « des responsables et chefs de service à différents échelons de l'université de Batna ont bien casé les leurs, que ce soit dans les études ou dans les emplois ». La course aux privilèges et aux « passe-droits » ne profiterait donc qu'à ceux qui détiennent les commandes, c'est-à-dire les pouvoirs de décision. Le Phildoctor Abdeslam Dhif, écarté « sans faute professionnelle » ? Faute d'une solution appropriée aux revendications des syndicats estudiantins, le recteur a dû « liquider » certains cadres du rectorat parce que des voix se sont élevées pour accuser l'entourage administratif de « parasites » qui ne feraient pas honneur à l'université de Batna. Un chef de département à la faculté d'architecture s'est vu démettre de ses fonctions par le recteur pour avoir pratiqué, semble t-il, du favoritisme dans un concours d'accès au master en faveur d'un proche ou d'une progéniture d'un ami. Même le « Phildoctor » Abdeslam Dhif, vice- recteur, n'a pas échappé à être la cible détonnante voire aussi d'un acharnement du recteur contre lui parce qu'il est considéré comme un contradicteur, voire suspecté de comploter. Abdeslam Dhif aurait émis le souhait de briguer le poste de recteur de l'université « Hadj Lakhdar » dans le cas où le recteur Dr.Tahar Benabid serait muté à la tête de l'université autonome de Fesdis. Est-ce un coup sévère porté à la démocratie, à la liberté d'expression et à la transparence, censés exister dans un campus universitaire digne de ce nom ? Des sources concordantes nous ont signalé que depuis déjà quelque temps, le wali de Batna ne serait plus sur la même longueur d'onde avec le recteur en place. Ceci en raison, dit-on, de visions et d'approches non concordantes relatives au règlement de la crise. Les réalités de cette crise seraient autres que celles perçues par le recteur. Plusieurs « milieux locaux » ne s'empêchent guère d'accuser le recteur d'avoir sciemment fermé les portes du dialogue avec les syndicats révoltés, ce qui avait fini par déstabiliser l'université et ses étudiants et ses étudiantes. Une commission d'enquête du ministère de tutelle s'est déplacé à Batna pour mener des investigations. Des étudiants nous ont dit ne pas croire aux enquêtes d'autant que pour notre part nous connaissons certaines pratiques malsaines comme celle qui a vu des enquêteurs du ministère de l'Habitat rentrer sur Alger au terme d'une mission à Batna, avec dans les bras des téléviseurs « Plasma », des paquets de dattes et bien d'autres choses encore.

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