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Après avoir décrété l'état d'urgence dans le pays : Caïd Essebssi peut-il aller jusqu'au bout ?
Publié dans La Nouvelle République le 06 - 07 - 2015

Huit jours après le sanglant attentat de Sousse, le chef de l'Etat tunisien a décidé de décréter l'état d'urgence pour une durée de 30 jours sur l'ensemble du territoire national. Cette période et même si elle sera prolongée de plusieurs année sera insuffisante pour M. Caïd Essebssi et à son pouvoir pour venir à bout du terrorisme.
Dans un message adressé à la nation, le président tunisien a justifié cette mesure exceptionnelle mettant en évidence le terrorisme qui menace la sécurité et la paix de la Tunisie. «Le pays traverse une conjoncture grave chose qui nous a contraint à prendre des mesures particulières», a déclaré Caïd Essebsi. Ce dernier a rappelé la situation économique difficile du pays qui a engendré des grèves et des revendications socioprofessionnelles. Le chef de l'Etat tunisien a également signalé des actes graves les qualifiant de désobéissance civile. Le président tunisien devait ajouter je cite : «Le terrorisme menace la sécurité du pays et un nouveau drame similaire à Sousse, l'Etat s'effondrera». A ce sujet, M. Caïd Essebssi a fait illusion au danger venant de la Libye, un pays sans état, a-t-il indiqué. Le chef de l'Etat tunisien a déclaré que d'habitude, les forces armées affrontent les terroristes dans les montagnes, malheureusement ces derniers ont exporté leurs attaques en milieu urbain. Le chef de l'Etat tunisien a rassuré les Tunisiens leur indiquant que les libertés individuelles et la liberté d'expression seront respectées. En décrétant l'état d'exception dans le pays, Caïd Essebssi et son pouvoir voulait mettre fin au terrorisme en Tunisie. La principale question qui mérite d'être posée est la suivante, l'actuel chef de l'état peut-il aller jusqu'au bout. Sans être pessimiste, c'est par le négatif qu'on devrait répondre à cette question. La manière et la politique actuelle par laquelle le terrorisme est combattu ne pourrait jamais de résultat que ce soit dans 30 jours, dix ans ou même dans des milliers d'années. Comment peut-on lutter contre ce fléau alors que le principal mouvement qui a donné naissance à ces groupes armées en Tunisie est au pouvoir ? Il suffit simplement de jeter un coup d'œil sur le passé desdits terroristes pour constater que les 99,99% de ces individus étaient des militants et des sympathisants des mouvements, partis et des diverses associations qui instrumentalisent l'islam pour arriver au pouvoir. Sans ces mouvements qui assurent la couverture politique à ces organisations armées islamistes, ce terrorisme n'aurait jamais existé. Comme nous l'avons déjà annoncé dans nos précédentes éditions, le terrorisme en Tunisie ne prendra pas fin avec la mise en place d'une nouvelle Constitution ou après la réussite des élections législatives ou présidentielles. Ce terrorisme ne pourrait pas être éliminé et ce, même si le dernier des groupes armés sera éliminé. Comme fut le cas pour les autres pays arabo-musulmans, la Tunisie ne pourrait mettre définitivement fin au terrorisme que lorsque les racines de ce fléau seront éradiqués. Donc, l'état d'urgence sera inutile et n'apporterait pas de résultats concrets que si toutefois d'autres mesures politiques seront prises dans l'immédiat. M. Caïd Essebssi pourrait-il aller jusqu'au bout pour éradiquer le terrorisme et pour rebâtir l'Etat tunisien qui s'est effondré lors dudit «printemps arabe» ? Le président Essebsi rend hommage à l'Algérie pour le soutien porté à son pays contre le terrorisme Le président tunisien, Beji Caïd Essebsi, a rendu hommage à l'Algérie pour le soutien qu'elle porte à son pays dans la lutte antiterroriste, dans un discours à la nation proclamant l'état d'urgence pour une durée d'un mois, huit jours après les attentats de Sousse. L'Algérie a toujours été aux côtés de la Tunisie dans sa lutte contre le terrorisme, a affirmé le président Essebsi, ajoutant qu'aucun pays n'est aujourd'hui à l'abri de ce fléau. Le chef de l'Etat de Tunisie a également évoqué la coopération, pour faire face au terrorisme, entre son pays, les Etats Unis, la France, l'Allemagne, l'Italie, la Grande Bretagne et l'Union européenne (UE). La situation sécuritaire, a-t-il alerté, nécessite la mobilisation populaire face à la menace terroriste, qui s'est déplacée aujourd'hui à l'intérieur des villes tunisiennes.

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