En dépit des enveloppes financières faramineuses injectées par les pouvoirs publics, le développement des communes est toujours à la traîne et autant de dispositifs, qui n'ont connu de développement que le nom. La lenteur des programmes de développement, a fait en sorte, que certaines communes n'ont pas suivi leur évolution, elles n'ont même pas fait leur mue. A l'image de la commune d'Ain Rahma, située à quelques kilomètres de la daïra d'El Matmar qui a toujours aspiré à un vrai développement, avec en prime, de meilleures conditions de vie possible, pour ses habitants, notamment ceux habitant les localités périphériques. Dans ce cas précis, on considère que la commune d'Ain Rahma fait partie des communes les moins développées, voire même enclavées, bien que sa position géographique fait qu'elle se rapproche d'un centre urbain; elle est quelque part blottie entre la daïra d'El Matmar et Yellel. Une situation qui ne lui a pas permis de sortir de son isolement. Autre cas de figure, celui de la localité de Tliouanet, située à une dizaine de kilomètres de la commune mère d'Ain Rahma. Ses habitants continuent de vivre le calvaire: problème de gaz, d'eau et manque criant des infrastructures. Mais son problème majeur est celui du transport, qui reste le plus épineux pour les lycéens et autres. Rallier les lieux de travail n'est pas une sinécure. Ces habitants ne sont pas logés à la bonne enseigne puisque par tous les temps, ils se débrouillent pour ce faire. Même difficulté pour ces collégiens qui font des kilomètres à pied chaque jour pour arriver à leurs établissements scolaires, faute de transport scolaire. Ces derniers demandent l'intervention du premier responsable de la wilaya pour débloquer cette situation qui l'endure depuis une décennie, à savoir le transport scolaire pour leurs enfants.