Les coupures de courant électrique ont assurément tendance à se multiplier à Chlef et ce, depuis le début de la deuxième décade du mois de Ramadhan. En effet, dès le début du mois sacré, les citoyens ont dû faire face, juste au moment de la sieste ou de la rupture du jeûne, à une autre rupture due celle-là à une panne d'énergie électrique. Devenues répétitives voire fréquentes, les coupures de courant électrique semblent s'être installées dans le quotidien, privant les familles de leur unique moment de détente que leur procurent la télévision et la climatisation. De l'avis de bon nombre de citoyens, les perturbations électriques successives et incommodantes font désormais partie de l'ambiance mi-figue mi-raisin qui prévaut en cette période de Ramadhan. Nourrissant une certaine appréhension pour les ruptures électriques qui, à leurs yeux, peuvent survenir à tout moment, les familles se résignent à passer leurs soirées en prenant le soin de garder à portée de la main chandelles et autres bougies. Lorsque la «précieuse» lumière tarde à revenir, les citoyens n'ont d'autre choix que d'écourter leurs soirées ténébreuses en se jetant résolument dans les bras de Morphée. Et ce n'est pas encore fini... Même l'approvisionnement en eau potable fait défaut dans certains coins de la wilaya. Outre les nouvelles restrictions d'eau, les pics de chaleur ne manqueront pas de mettre à rude épreuve la patience des jeûneurs, déjà assommés par la cherté des produits de base. Rappelons que depuis le début de la vague de chaleur, les citoyens vivent des coupures régulières d'électricité. La gêne que cela occasionne est à la mesure de l'importance que revêt l'énergie électrique dans la vie quotidienne. Réfrigérateurs à l'arrêt, climatiseurs et ventilateurs à l'arrêt aussi avec tous les désagréments que cela peut causer surtout pour les personnes malades, les bébés ou les personnes âgées. Si les citoyens, d'une manière générale, et les commerçants, en particulier, se disent excédés par les coupures de courant électrique, devenues trop fréquentes à leur sens, du côté de la chargée de communication de Sonelgaz, l'on explique que le problème se résume en un seul mot : la canicule ! À Ouled Mohammed, dans la banlieue sud-est de la ville de Chlef, les habitants en ont ras le bol de ces coupures qui s'étalent parfois de la rupture du jeûne jusqu'à une heure tardive de la soirée. Idem pour les habitants des 32 logements de Haï Zebabdja, à l'est de Chlef, qui n'ont pas le droit de se rafraîchir au moyen de leurs climatiseurs de midi jusqu'à 17h00 et ce, à cause de la faible intensité du courant électrique durant cette période de pointe où la consommation atteint un pic. En conclusion, les Chélifiens ne savent plus à quel saint se vouer, notamment en cette période où la chaleur torride sévit sur la région, une canicule « agrémentée » de coupures d'électricité et d'alimentation en eau potable.