La Turquie a bombardé jeudi 23 juillet 2015 des positions du groupe Etat islamique (EI) en Syrie en riposte à la mort d'un de ses soldats, tué dans un attentat-suicide meurtrier attribué par Ankara aux djihadistes. Ce début de nouvelle guerre survenu après l'incident qui s'est produit lorsqu'un groupe de cinq djihadistes a ouvert le feu sur un poste avancé de l'armée turque à la frontière, près de Kilis (sud). Un sous-officier a été tué et deux autres militaires ont été blessés, a indiqué l'état-major dans une déclaration. L'armée turque a immédiatement riposté en bombardant le territoire syrien avec des chars qui ont ouvert le feu sur les positions de l'EI, tuant un de ses combattants et endommageant trois véhicules. Cette confrontation directe intervient dans la foulée de l'attentat-suicide commis lundi à Suruç (sud), qui a fait 32 morts et une centaine de blessés parmi un groupe de jeunes militants de gauche partisans de la cause kurde Les autorités ont identifié un jeune Turc de 20 ans, Seyh Abdurrahman Alagöz, comme le kamikaze. Selon la presse, il a effectué un séjour en Syrie dans les rangs de l'EI. En effet, la guerre a été décidée par le gouvernement turc qui a décidé de renforcer sa lutte contre les djihadistes, grâce à des renforts déployés à la frontière syrienne ces derniers jours. Une nouvelle réunion des chefs de l'armée et des services de renseignement a commencé autour du Premier ministre. «Nous considérons Daech comme une menace, notre système de contrôle à la frontière (syrienne) va être renforcé», a répété le porte-parole du gouvernement, Bülent Arinç, après un conseil des ministres. La Turquie a engagé, vendredi dans la lutte contre le groupe Etat islamique (EI) ses premières frappes aériennes contre des positions jihadistes en Syrie, alors que la police a mené un vaste coup de filet antiterroriste dans tout le pays.Trois chasseurs F16 de l'armée de l'air turque ont bombardé vers 4h00 locales plusieurs positions tenues par le mouvement radical sur le territoire syrien, face à la ville turque de Kilis (sud). « L'opération menée contre l'EI a rempli son objectif et ne s'arrêtera pas », a déclaré devant la presse le Premier ministre Ahmet Davutoglu. Le raid des avions turcs a été ordonné en représailles à l'attaque menée jeudi par un groupe de combattants jihadistes contre un poste avancé de l'armée turque près de Kilis. Un sous-officier turc a été tué et deux autres soldats blessés. Le président Recep Tayyip Erdogan a affirmé que l'attaque n'est pas une opération de nuit, elle continuera avec détermination. Le raid des avions turcs a été ordonné en représailles à l'attaque menée jeudi par un groupe de combattants djihadistes contre un poste avancé de l'armée turque près de Kilis. Un sous-officier turc a été tué et deux autres soldats blessés. L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a indiqué que les frappes turques ont tué 9 combattants djihadistes. Le président turc M. Erdogan a confirmé vendredi que son pays avait enfin autorisé les Etats-Unis à mener des raids aériens contre des cibles djihadistes en Syrie ou en Irak depuis plusieurs de leurs bases, dont celle d'Incirlik (sud). n297 personnes soupçonnées d'appartenir à un «groupe terroriste» ont été arrêtées dans 16 provinces du pays, dont 37 ressortissants étrangers, dont Halis Bayancuk, qui est connu sous le nom d'Abou Hanzala, un responsable du groupe Etat islamique (EI) à Istanbul, a-t-on souligné.