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Les années passent et se ressemblent...
Publié dans La Nouvelle République le 16 - 08 - 2015

Bordj-Menaiel, une commune qui n'arrive plus à sortir la tête de l'eau en matière de développement. Le bout du tunnel n'est pas pour demain étant donné que les manques sont nombreux à travers tout le territoire de la commune.
Elle est en proie à un sous-développement qui ne dit pas son nom ! Peuplée d'environ plus de 120 000 habitants, cette ville historique, charmante,coquette et accueillante, garde jalousement les traditions ancestrales de par l'originalité des personnes qui ont vu le jour dans cette localité. Mais elle accuse beaucoup de déficits, surtout en matière d'aménagement urbain. Le chef-lieu de daïra de Bordj-Menaiel ne cesse de connaître une métamorphose des plus chaotiques, qui fait suffoquer cette localité à cause de l'exiguïté, du manque d'aires de stationnement, de l'anarchie qui y régne, de l'absense de lieux de loisirs, du manque d'aménagement urbain, du pourrissement qui y règne et dont la situation est alarmante. Il est à noter que cette ville n'est autre qu'un double chef-lieu de daïra et de commune qui nécessite d'etre embellie. Hélas elle ressemble à tout sauf à ce qu'elle doit être.Il y a lieu de signaler la nette dégradation de l'environnement suite aux immondices entassés çà et là à travers les grands axes routiers de la commune. En somme c'est toute la commune et les villages dans son intégrité qui souffrent et qui vit les pires moments de son histoire. Bordj-Menaiel est devenue une ville anarchique, où le pourrissement à tous les niveaux prend le dessus, que ce soit dans la santé, dans l'administration, à la daïra, à l'APC, où rien ne va plus. De prime abord, les espaces de stationnement y font vraiment défaut et plusieurs véhicules occupent anarchiquement plusieurs endroits de la ville, une véritable pagaille qui cause beaucoup de désagréments. Il y a aussi l'exiguïté du centre-ville où les automobilistes garent n'importe où et n'importe comment, ce qui rend la circulation très difficile. Par ailleurs l'absence de panneaux de signalisation en ce chef-lieu a été également soulevée. Se déplacer dans ce chef- lieu est devenu un parcours du combattant suite au manque de panneaux de signalisation car les conducteurs de véhicules, notamment ceux étrangers à la localité, ne savent plus quel chemin emprunter pour trouver leur destination, une situation totalement absurde ! Les responsables n'ont pas jugé utile de mettre en place un plan de circulation fiable pour mettre un terme à cette anarchie qui persiste au quotidien. Bordj-Menaiel n'est pas près de sortir la tête de l'eau. Les manques sont nombreux à travers tout le territoire de la municipalité. Les espoirs suscités après les nombreuses élections locales qui se sont succédé depuis 1962 ont plébiscité de nombreux candidats qui n'ont pas fait long feu et qui n'ont jamais réussi à satisfaire la population qui les a élus. Les années passent et se ressemblent et la route du développement n'est toujours pas dégagée. Le cadre de vie de la population n'a pas évolué d'un iota. A commencer par le chef-lieu de daïra et de commune qui même après avoir bénéficié de quelques projets d'aménagement urbain, l'anarchie, le Tague ala mene Tague, la hogra, l'injustice, l'insécurité et la saturation de la circulation sont toujours d'actualité. Aucune mesure n'a été prise pour remettre de l'ordre dans cette ville. Et dire que Dieu nous a gratifié de la plus belle des religions, l'Islam, et du Coran, qui nous est parvenu lors du mois de Ramadhan, pour nous inculquer la Foi, l'union, le respect des autres, l'amour de son prochain, l'aide aux plus démunis, le versement de la Zakat aux pauvres, la piété, la croyance en Dieu, la clémence, le pardon, la propreté. Nous avons aussi été gâtés par l'existence d'un aussi beau pays que l'Algérie, avec toutes ses richesses sahariennes et d'un littoral de plus de 1 200 kilomètres ou il fait bon vivre. La question qui se pose : sommes- nous mauvais à ce point? Sommes-nous sales à l'idée de jeter les ordures un peu partout car au niveau de chaque ruelle, de chaque coin de maison, en plein centre-ville de Bordj-Menaiel, la saleté choque non seulement les visiteurs mais aussi les habitants. Les ordures sont déversées dans chaque coin de rue et des trottoirs, dans l'indifférence générale. Malgré l'existence des sacs à ordures, les détritus sont omniprésents. Les sachets en plastique sont jetés de partout. L'APC, avec tous les moyens dont elle dispose, ne parvient pas à nettoyer les lieux. Les camions chargés de la collecte peinent à déblayer les amas d'ordures ménagères qui s'entassent ici et là : incivisme quand tu nous tiens ! Certains éprouvent du plaisir à brûler les ordures sans se soucier des voisins. L'insalubrité est devenue banale pour les citoyens. Tout le monde ferme les yeux sur cette situation et les choses n'ont pas changé depuis fort longtemps. Les citoyens souffrent énormément des odeurs qui s'échappent de ce dépôt, les relents envahissent même nos chambres. Toutes les parties concernées - autorités locales et citoyens, service d'hygiene, services de sécurité - doivent redoubler d'effort pour sauvegarder l'environnement et lutter contre la pollution et la saleté dans tous les coins et de savoir interdire en punissant tout individu qui prend du plaisir à brûler les détritus en dégageant de la fumée en l'air asphyxiante qui est un danger permanent pour la santé. Alors messieurs les responsables, à vos marques et partez !

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