Des informations angoissantes circulent à la veille de la rentrée sociale, celles-ci n'ont été ni confirmées ni infirmées par les canaux officiels. Ces révélations ont tout de même étaient traitées par le secrétariat du bureau politique du PT dans un communiqué envoyé aux rédactions de la presse nationale, au lendemain de la clôture des travaux de l'université d'été, afin de clarifier la position du parti sur sa revendication quant à «l'organisation d'élections législatives anticipées, s'inscrivant dans la recherche de la résolution du problème de la représentation politique nationale du peuple, et donc , de le doter de l'instrument à même de porter ,et défendre ses aspirations». Cette mise au point avait tout l'air de démentir la sollicitation par le PT de la tenue d'élections présidentielles anticipées ; selon le communiqué, «Mme Hanoune ne milite pas pour remplacer un président par un autre, dans le cadre du maintien du statu quo, mais pour la rupture franche avec le système en place, devenu un danger pour le pays». Un peu plus loin, il est stipulé que «le PT doit être prêt à toute éventualité, dont les élections anticipées», puisque le président, selon l'évolution de la situation politique, pouvait «être amené à convoquer es élections anticipées», jugeant que «l'issue politique et démocratique passe par la restitution de la parole au peuple, afin qu'il définisse lui-même la forme, et le contenu des institutions dont il a besoin pour exercer sa souveraineté, et définir les politiques conformes à ses besoins...». Dans le communiqué, le PT a spécifié clairement «que la nature du régime était conforme à la démocratie». Mme Hanoune, qui jusque-là s'était limité à la critique de certains portefeuilles, et au chef du FCE, est restée extrêmement discrète sur ce qu'elle nomme «rupture franche avec le système en place» qu'incarne le président de la République, en vertu des nombreuses responsabilités qui lui sont constitutionnellement conférées. Restant très économe sur ses dénonciations que rapporte la presse, la secrétaire générale du PT s'illustre à nouveau, subséquemment, donc bien après la publication de l'article de Salima Tlemçani dans le quotidien El Watan faisant état de l'arrestation de l'ex-chef de la lutte antiterroriste, dont les résultats sont notoirement reconnus au sein de l'opinion publique, en annonçant, selon les organes de presse qui ont traité le sujet, que l'emprisonnement du général Hassan «affaiblira l'institution militaire, en érodant la crédibilité de l'Etat vis à vis e l'étranger». Mme Hanoune semble dans ses dernières déclarations publiques, être en proie à une série d'équivoques en n'expliquant pas la mise sous mandat de dépôt du général Hassan, accusé de détention d'armes à feu, de rétention d'informations, d'insubordination, ni les décisions de la présidence de la République ayant dissous le Groupe d'intervention rapide (GIS), ni la mise en retraite de certains généraux majors, et autres cadres faisant partie des principaux dignitaires du régime Bouteflika ; la patronne du PT aurait évoqué «une scission grave» au sein du sérail et «d'évènements qui font peur au peuple». Hier, nous apprenions que le service de l'Intelligence économique dépendant du DRS a été officiellement dissous lundi dernier, et que le général Hassan a été libéré, sans que des commentaires sur cette levée du mandat de dépôt aient été fournis. Tous ces renseignements n'apportent malheureusement rien de consistant à la communication censée être empreinte de transparence entre la base et ses dirigeants, dont le seul bénéficiaire serait l'intérêt suprême du pays. D'importantes tensions animent le climat des affaires devenu plus que morose et amorphe. Le volet économique est en souffrance, et ce ne sont les diversions politiques de ce nouveau parti islamiste portant la dénomination de «Salut» qui cuirasseront l'Algérie, contre les convoitises extérieures et intérieures. L'Algérie a besoin de compétences, de performances, de gens capables de travailler sur la base de prospectives économiques à moyen, et longs termes, concevant ce que sera l'Algérie qui fera la fierté des générations futures.