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«Passer à l'action sur le terrain pour exporter»
Publié dans La Nouvelle République le 07 - 12 - 2015

A propos de la volonté exprimée par tous de relever le défi du passage vers une économie indépendante des hydrocarbures, le président de l'Association nationale des exportateurs algériens (Anexal), Ali Bey Nasri, qui était, hier, l'invité de la rédaction de la Chaîne III de la Radio algérienne, estime qu'il faut maintenant passer de la communication à l'action.
Il commence par rappeler que le constat a été fait sur beaucoup de choses et qu'une quarantaine de filières à promouvoir ont été sériées au niveau des ministères concernés, notamment les ministères de l'Industrie et des Finances et des dispositions ont été prises qu'il s'agit de coordonner, leur donner de la cohésion, de la force et, surtout, ajoute-t-il, de les traduire sur le terrain. Il estime qu'il faut produire en utilisant les avantages comparatifs de l'Algérie. Il y a eu, dit-il, les assises de l'industrie en 2007 qui ont permis de dégager ces filières et il cite à cet effet l'exemple du gaz, qui est exporté à l'état brut et dont la valorisation pourrait, fait-il remarquer, permettre de substituer pour 1,5 milliard de dollars de dérivés les importations et d'asseoir en même temps une industrie exportatrice de ces produits. Le président de l'Anexal considère, par ailleurs, qu'avant de prétendre exporter, il faut au préalable «être compétitif chez soi». Pour asseoir cette compétitivité et obtenir de la valeur ajoutée, le pays ayant une économie extrêmement extraverti, utilisant beaucoup d'inputs importés, il préconise d'aller vers une industrie à haute valeur ajoutée. Ses arguments, Ali Bey Nasri les prend des conclusions des assises de l'industrie de 2007 qui ont permis de mettre en avant les nombreuses potentialités que recèle l'Algérie, d'abord au niveau des richesses minières dont le phosphate, mais également d'autres filières, comme les industries mécanique, électromécanique, chimique, pharmaceutique et dans l'agriculture, qui demandent, toutes, à être valorisées. Mais, souligne-t-il, compte tenu du délai qui nous est imparti, il faut aller vite pour diversifier, densifier, améliorer la compétitivité du pays, «là est le défi à relever», estime le président de l'Anexal, observant que le problème chez nous, réside dans la façon dont on construit la décision économique et de lui donner corps. Il considère qu'il faut établir comment est construite cette décision, comment elle est concrétisée, car di-il, on n'en sait rien, puisqu'elle n'est pas du tout appliquée. A propos des nombreuses décisions arrêtées, en 2011, par une tripartite organisée «pour mettre le cap sur l'exportation», et dont seule une dizaine a été appliquée, M. Nasri estime que cette question concerne les pouvoirs publics chargés de mettre en œuvre les résolutions de la tripartite. Le problème, insiste-t-il, est celui de l'application sur le terrain. Faisant référence aux récents travaux du Conseil national sur le commerce extérieur, «nous y avons, relève-t-il, sérié 44 propositions». Et de questionner : «lesquelles parmi elles ont été appliquées sur le terrain ?». Il ne peut pas y avoir une économie compétitive et de qualité si elle n'est pas adossée à une administration de qualité, fait-il observer, tout en rappelant le rôle que doit assumer l'Etat. Pour lui, «le mal c'est la bureaucratie, ajoutée aux lenteurs constatées dans les prises de décisions». Le président de l'Anexal pense que ce que font les pouvoirs publics, notamment l'administration des Douanes, va dans le sens de l'efficacité des actions sur le terrain. Il faut passer du «temps administratif» au «temps économique». Les industries des pâtes et boissons sont compétitives et empêchent les produits importés de rentrer. Concernant le partenariat avec l'étranger, il affirme que l'Algérie n'a besoin, uniquement, que de technologie mais pas d'entrée dans les actions. Le président de l'Anexal se réjouit des instructions du président de la République concernant la révision de l'accord d'association car celui-ci est la principale menace pour l'Algérie. Il rappelle qu'en 2020, il y aura zéro droit de douane pour l'Algérie et cela constitue une menace énorme. Il propose d'utiliser les ressources du Fonds de régulation pour développer les industries pour les produits de substitution à l'importation.

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