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"La bureaucratie nous brise les ailes"
ALI BEY NASRI, PRESIDENT DE L'ASSOCIATION DES EXPORTATEURS ALGERIENS
Publié dans L'Expression le 15 - 10 - 2015

Un laxisme d'autant plus difficile à comprendre, a-t-il laissé entendre, que son association a déjà sérié pas moins d'une quarantaine de filières susceptibles de fournir les produits à exporter.
Est-il possible de promouvoir davantage les exportations hors hydrocarbures? Le président de l'Association nationale des exportateurs algériens (Anexal) en est pleinement convaincu. Mais à la seule condition, pour reprendre les propos qu'il a tenus mardi dernier, 13 octobre, lors de son passage à l'émission «L'invité de la rédaction» de la Chaîne 3 de la Radio nationale, que l'on sorte «du temps administratif (à celui) économique». En clair, a-t-il expliqué, que les décisions prises, à tous les niveaux, dans l'objectif de promouvoir de telles exportations, soient effectivement concrétisées.
Une manière pour Ali Bey Nasri, c'est son nom, de dénoncer les lourdeurs bureaucratiques qui, selon lui, entravent la concrétisation de toutes les décisions prises, dans cet objectif, ces dernières années. Pour illustrer un tel méfait, il n'a pas manqué de s'interroger sur le sort réservé «aux 44 propositions» que l'Anexal a faites lors de la Conférence nationale sur le commerce extérieur qui s'est tenue au mois de mars dernier, à Alger: «Lesquelles parmi elles ont-elles été appliquées sur le terrain?», a-t-il, en effet, lancé à l'adresse de l'animatrice de l'émission.
Un laxisme d'autant plus difficile à comprendre, a-t-il laissé entendre, que son association a déjà sérié pas moins d'une quarantaine de filières susceptibles de fournir les produits à exporter. Sauf qu'il a tenu à rappeler que l'acte d'exporter est un parcours qu'il s'agit de maîtriser. Et d'asséner cette vérité en apparence banale mais que beaucoup semblent oublier quand ils traitent de l'exportation: «Avant de prétendre exporter, il faut, au préalable, être compétitif chez soi.» Et la manière de l'être, a-t-il ajouté, est «de produire en utilisant les avantages comparatifs du pays».Pour illustrer ses propos, le président de l'Anexal a pris comme exemple le gaz, un produit important dans la panoplie de ceux que l'Algérie exporte. Exporté aujourd'hui à l'état brut, celui-ci, a-t-il dit, pourrait, s'il était valorisé, valoir au pays, en plus de l'installation de l'industrie nécessaire à cela, un gain d'environ un milliard de dollars qui est présentement déboursé pour importer les dérivés qui en sont extraits.
Une valorisation dont pourrait bénéficier, dans le double objectif d'aller vers l'exportation et, partant, la mise sur pied d'une économie performante non dépendante des hydrocarbures, d'autres produits relevant des secteurs minier - le phosphate, en particulier - et agricole, et des filières mécanique, électromécanique, chimique et pharmaceutique.
Résumant ses propos, Ali Bey Nasri a déclaré que, pour gagner la bataille de l'exportation, l'Algérie doit impérativement «relever le défi» des nécessaires «diversification, densification et amélioration de la compétitivité de son économie» et ce, non sans avertir que tout cela serait de nul effet pour la promotion des exportations, s'entend, si la question de la concrétisation des décisions prises n'était pas, dans l'intervalle, définitivement réglée.
Le plaidoyer du président de l'Anexal est amplement justifié par les immenses potentialités dont dispose l'Algérie qui, mieux exploitées, pourraient, de l'avis de tous les experts économiques impartiaux, la hisser, en un laps de temps relativement court, au rang de pays exportateur d'une large gamme de produits. Ce qui mettrait à nu le caractère vraiment dérisoire du montant de 2,4 milliards de dollars des recettes hors-hydrocarbures, engrangé en 2014.
Un caractère dérisoire qui ressort davantage quand on le compare aux 450 milliards de dollars que la Corée du Sud, un pays qui est loin d'avoir les potentialités de l'Algérie, tire annuellement de ses exportations. Ou aux 70 milliards de dollars que le Vietnam, un autre pays moins loti que le notre en matière de potentialités, engrange annuellement de ses exportations. Deux exemples qui, s'ils révèlent l'immense retard de notre pays en la matière, n'en soulignent pas moins, en revanche, que «la bataille de l'exportation» peut être remportée...


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