La Compagnie aérienne nationale Air Algérie connaît depuis plusieurs années des troubles dans ses horaires, ce qui rend mécontents les passagers algériens. Le ministre des Transports Boudjemaâ Talaï a promis hier, depuis Tamnrasset, la fin de ces désagréments. En marge de sa visite de travail dans la wilaya de Tanmrasset hier, Boudjemaâ Talaï a déclaré qu'«il n'y aura plus de retard au niveau d'Air Algérie avec le nouveau programme de restructuration qui devra être annoncé et expliqué en novembre prochain par le directeur général de la compagnie». Concernant le secteur du transport maritime, le ministre a expliqué que le port international maritime qui sera construit à Alger «sera très bénéfique pour l'Algérie». En effet, selon Talaï, ce port qui reliera Alger avec les pays africains et européens, deviendra «un pôle de rencontre important pour les échanges commerciaux». Dans le contexte du transport routier, le ministre a affirmé, lors d'un point de presse, que des crédits bancaires vont être attribués aux propriétaires des anciens bus de la gare routière «Kharouba» pour la subvention de leur rénovation. Cette opération entre «dans le cadre de la modernisation du secteur du transport et la flotte routière», a expliqué le ministre. Lors de sa visite de travail dans la wilaya de Tamnrasset, le ministre a inspecté les différents projets relevant de son secteur. Ainsi, il a visité l'aérodrome de Tamnrasset, où il a examiné le projet d'extension dont bénéficiera le transport aérien de la wilaya. Il s'agit d'une grande salle de réception équipée de moyens modernes, où le taux d'avancement du projet est arrivé à 100%. Boudjemaâ Talaï a ensuite visité le projet de réalisation d'une tour de contrôle. Cette opération qui est à 42% de réalisation, dont les travaux, selon des sources locales, ont lancés en octobre 2013, est prévue d'être achevée en octobre 2016. Le projet en question est réalisé par la Satem (Société d'assistance technique d'engineering et maîtrise d'oeuvre, filiale de Batenco). Le ministre a ensuite procédé à la pose de la pierre angulaire du centre de contrôle aérien. L'aérodrome de Tamanrasset devrait générer à peu près 270 emplois. Ce centre de contrôle est le deuxième au niveau national après celui de «Chérarba» à Alger. Il servira au contrôle aérien et la surveillance dans le Sud. Il est signaler que ce projet a connu 10 ans de retard, selon une source locale, pour des problèmes financiers. Ces projets inspectés par le ministre des Transports rentrent dans le cadre du développement du secteur au niveau national et ont nécessite une enveloppe financière de 3 milliards de dinars.