La période de vide enregistrée à la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) Seybouse semble avoir pris fin avec le retour à son poste de Khaled Haddad, directeur de cette institution. La machine sise à route de l'avant-port s'est aussitôt emballée avec des idées allant dans le sens du développement du commerce et de l'industrie dans la wilaya de Annaba. Et ce, nonobstant les pratiques de ceux qui travaillent dans les coulisses pour parachuter leurs protégés à des postes qu'ils ne méritent pas. Pour l'heure, les notions y afférentes bougent et révèlent une CCI en pleine évolution. Tant du côté de sa direction que de ses membres élus au bureau exécutif que préside Tayeb Sahtouri, des idées nouvelles ont jailli. Il y a celles pour beaucoup dans l'accentuation des efforts et celles qui imposent le rééquilibrage et une meilleure orientation des activités économiques et industrielles. Elles sont insufflées par Haddad et Sahtouri. Le résultat n'a pas tardé avec la multiplication des rencontres pour l'expression de nouvelles orientations. Ce duo de gestionnaires a pris à son compte l'ensemble des aspects à même de relancer l'économie locale, régionale et même nationale. Ce qui a provoqué un véritable électrochoc. Il en a résulté de nombreuses initiatives. La toute récente porte sur la sensibilisation des chefs d'entreprises, directeurs informatiques, de la sécurité des systèmes d'informations, des chercheurs, enseignants et étudiants sur la sécurité du système d'information (SSI). Pour ce faire, la CCI Seybouse a passé au shaker de la coopération ses éventuels partenaires. Elle n'a pas trouvé mieux que l'université Badji-Mokhtar Annaba que gère avec compétence Amar Hayahoum pour s'assurer du haut niveau que devraient atteindre les débats sur la cybersécurité, La gestion et l'organisation de cette même cybersécurité avec ses techniques de sécurisation du système d'information, la sécurité et les nouvelles technologies. Et lorsque ce sont le docteur Nacera Guerroudji et le commissaire principal chef de la police judiciaire de la sûreté de la wilaya de Annaba qui ouvrent les interventions, c'est que le succès de la manifestation est assuré. Du monde, il y en avait énormément. A la lecture des quatre dossiers de la sécurité du système d'information (SSI) inscrits au programme des interventions de spécialistes en la matière venus de divers horizons du pays et de France, les participants ont établi leurs premières constations d'évidence. Ils ont estimé que les décors de la scène économique nationale ont bien changé. Ils ont également estimé qu'il y a lieu de multiplier ce type de rencontre pour prétendre inculquer le savoir-faire en matière de cybersécurité et apprendre à bien maîtriser celle-ci. C'est dire que quelques mois seulement après le retour de Khaled Haddad à la tête de la direction de wilaya, la CCI lance son offensive de structure d'orientation, d'assistance et de formation au profit de l'ensemble des acteurs du monde du commerce et de l'industrie national. L'on a l'impression que le président Sahtouri semble vouloir imprimer sa marque, sa méthode de travail et de gestion à son entourage. La même volonté est relevée chez les présidents de commission. Ces derniers veulent accélérer des changements dans les mentalités de leurs adhérents, les chefs d'entreprise notamment, en termes de conception destinée à mettre un terme aux incertitudes et l'idée que se font, jusqu'ici, les adhérents quant au rôle de «chambre d'enregistrement» que jouait la CCI ces dernières années. En abordant la problématique de la sécurité du système d'information, les responsables et élus de LA CCI appuient sur l'accélérateur. Celle d'une machine économique qui s'est récemment enrhumée avec la rupture du câble porteur du système internet à l'origine de la paralysie de plus de 80% du potentiel économique et social national. Mais faudrait-il que soit tirés des archives les dossiers comportant diverses et pertinentes recommandations. Retenues lors de manifestations similaires les précédentes années, celles-ci n'ont jamais été exploitées faisant admettre le fait que les séminaires et les conférences ont été organisés pour argumenter l'élaboration du bilan des activités de fin d'année.