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«On n'est jamais mieux trahi que par les siens !»
Publié dans La Nouvelle République le 07 - 12 - 2015

Notre défunt confrère Bousselham Kaddour, du quotidien «Horizons» en s'aventurant à rejoindre son petit bourg de Hacine en pleine guerre civile, massacres et tortures auxquels se sont livrés les groupes terroristes du «GIA» et autres groupuscules de l'obscurantisme qui sévissaient à découvert et en toute impunité dans cette région profonde de notre pays, ont été un point de non-retour à Bousselham.
La barbarie par l'indifférence, balise accessoire d'illogisme qui faisait rage dans la wilaya de Mascara, principalement dans la région de Hacine dominés par les monts des «Béni Chougrane» et les monts de «Stamboul» estampillés par tant de crimes contre l'humanité, par des groupes terroristes, pour la plupart natifs du terroir contre des citoyens sans défense. Des «Emirs» et leurs sbires sans foi ni loi qui grouillaient en plein jour, perdurés depuis un certain 8 août 1994, et ce, lors du terrible séisme qui a ébranlé la petite commune de Hacine, faisant plus de 172 morts et 385 blessés, a engendré une terrible anarchie où la horde sauvage a été localisée en plein jour dans les proximités de la commune, y compris à l'intérieur de la bourgade avec armes et bagages. Conscient de cet état de fait, dont notre défunt confrère «Bousselham Kaddour», dont il a parlé d'ailleurs, sans complexe aucun à l'époque, ou dans une rencontre des plus impensable avec un ancien wali, qu'il a supplié en présence des confrères présents pour lui trouver «gîte» en raison de la situation sécuritaire qui a prévu, n'a pas eu gain de cause, et ce, vu les animosités régnantes à l'époque au sein de la corporation. Les plus malins qui se sont servis à outrance et à plusieurs reprises via des commis de l'Etat et autres Délégations exécutives communales «DEC», qui ont réparti sous table des lots de terrain au profit des tièrces personnes et en fonction de la tête des clients, a vu une véritable razzia sur le foncier durant cette douloureuse époque de feu et de sang. Se sentant menacé, Bousselham Kaddour ne trouva alors aucune oreille attentive, humanitaire pour prendre ses doléances sérieusement. Le 29 octobre 1994, Bousselham Kaddour, qui avait une deuxième fois « imploré», pas les responsables mais cette fois, les terroristes de lui épargner la vie lors de son enlèvement fatidique à partir de sa tente de sinistré et devant sa petite famille, n'a pas eu les effets escomptés. Depuis cette douloureuse affaire du journaliste enlevé, la famille de Bousselham Kaddour se repère dans l'indifférence totale des responsables de la wilaya qui se sont succédé, et ce, à l'heure où nous mettons sous presse ce présent article de la douleur. Mort pour pratiquement pour rien, Bousselham Kaddour et les autres martyrs de la liberté d'expression tombés durant la décennie noire ont été dépouillés par des pseudo-prophètes de l'ex-FIS, qui se sont autoproclamés par cynisme, en véritable conglomérats qui regroupent une pensée unique, sont légion dans la wilaya de Mascara. L'ex-wali, M.Ouled Salah Zitouni, actuellement à Béjaïa qui a été saisi à plusieurs reprises par le secrétaire général du bureau de wilaya, du Syndicat national des journalistes, mais aussi par notre confrère du quotidien «El Moudjahid», M.Ghomchi Abdelkader, à plusieurs reprises. Et ce durant diverses rencontres avec le premier responsable de la wilaya qui a pourtant donné son accord de principe pour régler définitivement les problèmes des deux filles de Bousselham Kaddour, qui vivent l'injustice et la hogra des responsables. D'une instruction exemplaire, les deux filles de notre défunt confrère, sont constamment mises à rude épreuve par des responsables du secteur où ils exercent, et dont les griefs sont à notre avis que pure instinct bestial. Si Bousselham Kaddour était toujours vivant, jamais ses enfants ne souffriraient les martyrs. Pratiquement deux ou trois confrères sont au courant des affres que connaissent les filles de Bousselham qui bossent au «provisoire» qui perdure dans l'Etablissement hospitalier du chef-lieu de la wilaya. Notre confrère du journal «El Moudjahid», M.Ghomchi Abdelkader, qui avait travaillé avec le défunt Bousselham, a plusieurs fois interpellé l'ex-wali pour une prise en charge du dossier des filles de feu Bousselham, mais apparemment sans réussite. C'est aujourd'hui que les médias doivent prendre position sur les droits bafoués de tous les journalistes, notamment des confrères victimes du terrorisme, qui deviennent indispensables par principe d'éthiques. Monsieur le wali, à quand l'indigence des Bousselham, n'auront-ils plus droit de cité dans ce hameau perdu de Hacine où le barrage mental subsiste dans les esprits y compris dans la maison de la presse ou d'incontestables pseudo-confrères affairistes qui zézayent au nom de la corporation se sont servis à outrance avant tout pour une place au soleil ? Enfin, depuis la fatidique date de l'assassinat ou plutôt de la disparition de notre défunt confrère Bousselham Kaddour a vu sa famille, c'est-à-dire sa femme et ses quatre enfants qui cohabitaient dans la douleur et l'indifférence de la plupart des responsables qui ont foulés le sol de la wilaya. Une véritable politique d'expulsion des pouvoirs publics via la complicité de ceux qui se proclame au non de la corporation, et qui persiste à ce jour dans ce domaine juteux des affaires méprisables. Cautionner l'irresponsabilité des responsables nous permet de nous laver les mains de notre propre responsabilité du mal qui a été fait à la famille Bousselham. A quand la fin du calvaire des enfants du défunt ?

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