On peut dire à la manière d'Esope parlant de la parole que le mot est la meilleure et la pire des choses. Choisir en raison de sa lourde charge sémantique pour être prononcé sur un ton ferme et convaincant, il a le pouvoir de diviser ou de rassembler. « Le mot est un pont entre moi et les autres », a dit un philosophe contemporain. Et selon sa compétence langagière, chaque participant dans un échange de paroles peut marquer sa différence par rapport aux autres. Ce qui veut dire qu'un mot en tant que signe et choisi pour mieux se faire entendre ou redonner raison, est sémantiquement varaible selon la qualité du discours et le contexte d'emploi. Des mots qui servent à prendre part à un échange oral ou écrit Certains pèsent leurs mot avant de les prononcer pour ne pas choquer, susciter la colère, le rejet ou l'adhésion à un point de vue tant des partenaires sont imprévisibles. Mais toute participation a un échange langagier exige un nombre nécessaire de mots, surtout de substantifs, verbes, adjectifs pour la précision des discours et récit, images indicatrices de la joie ou de la tristesse, les actions des personnages. Et disposer d'un lexique en rapport avec tous les thèmes existant dans les réseaux sociaux, c'est avoir la possibilité de rentrer dans le monde des arts ou des domaines d'activité est d'autant plus appréciable que l'on est capable d'apporter un plus à la connaissance, dans la différence. Les traits de chaque constituant de la nature, des figures humaines, les vérités physiques ou morales sont autant de prétextes à la discussion moyennant des figures de style comme les métaphores, paraboles, comparaison, métonymes ; certains beaux parleurs ou hommes et femmes plume, maîtres de la langue, considèrent chaque élément constitutif du paysage comme un réservoir de mots métaphoriques qui rendent prolifiques en paroles. En effet, les possibilités qu'offrent l'art d'écrire et les spécificités de la nature rendent les acteurs plus expressifs et le langage plus illustratif. La réalité pour qui sait la décrypter dans tous ses contours, procure tous les moyens servant à orner le discours pouvant prendre un aspect indiscutablement esthétique au point d'être cité en modèle. Des mots classés par centres d'intérêt Par centre d'intérêt, on doit comprendre domaine de connaissance ou thème, à l'exemple d'un art ou des arts en général. Autrement dit, on n'aborde pas sous l'angle d'une même terminologie un art comme l'art pictural ou culinaire, comme les arts dans leur ensemble. Chaque champ lexical a ses spécificités. Il en est de même des autres domaines comme les sciences exactes, les fleurs, le commerce, les relations sociales, l'artisanat, les voyages. Pour ceux qui se destinent à des domaines particuliers, le recours aux dictionnaires spécialisés comme celui des plantes, de la marine, de la presse, est plus que jamais nécessaire. Cela indique la différence entre les faits de nature et les faits de culture. Et dans le dictionnaire général, on trouve dans l'ordre alphabétique les objets naturels, les produits artificiels, les industriels, les êtres animés ou inanimés. Ces mots se suivent sans souci de classement par thème. Des hommes et des femmes de bonne volonté, versés en matière de lexicographie ou lexicologie se sont consacrés à des domaines de recherche spécifiques, à d'exemple des familles animales comme les rongeurs, les insectes de toutes sortes dominés par les abeilles, le monde des oiseaux avec tous leurs mystères, les phénomènes naturels de type atmosphériques, les végétaux extrêmement vastes et variés, les arts, l'artisanat dans toute sa diversité, les animaux domestiques et sauvages, les travaux agricoles, la culture, la musique, les genres picturaux et la liste est bien plus longue qu'on ne le pense. On a réalisé des répertoires pour des raisons de commodité pour un usage sans effort des termes de domaines spécifiques : commerce, jeux, industrie, droit, agriculture. Cela doit intéresser quiconque apprend une langue, le vocabulaire étant classé par centre d'intérêt. Naturellement, les inventaires des mots ne suffisent pas pour s'exprimer, exprimer un point de vue, dire son admiration ou sa déception, émettre des remarques pertinents pour qui ne connaît pas les règles de syntaxe, les connecteurs logiques comme les locutions prépositives, conjonctives, adverbiales, verbales, nominales, les actualisateurs, la conjugaison des verbes à tous les temps et modes. Quant aux écrivains, romanciers ou poètes, il arrive qu'ils privilégient dans leurs œuvres des éléments lexicaux représentant des objets sinon des êtres animaux ou végétaux qui leur sont chers. Aux lecteurs de dire pourquoi ces mots viennent à eux par référence à un événement et pour leur lourde charge sémantique et symbolique qui renvoient à de forts sentiments éprouvés, sinon par allusion à l'union de l'art et de la nature, l'un s'appuyant sur l'autre pour se valoriser. On a par exemple à titre d'illustration l'horloge hydraulique donnant à voir le mouvement des eaux imitant le mouvement des planètes, sinon un miroir où la nature se mire et qui a son importance dans la vie d'un homme, d'une ruche d'abeilles pour son organisation parfaite et son miel indispensable à la vie. Le monde extrêmement varié et difficile à embrasser donne à voir la lune sous l'angle du soleil de la nuit, l'eau qui change de couleur selon l'environnement. Et que dire du langage des fleurs et des oiseaux ? Que de mots faut-il pour en parler !