«Depuis la mise en place de ces deux dispositifs jusqu'au 30 septembre 2015, l'Ansej a financé 353 000 micro-entreprises», a souligné, hier, le directeur général de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej), Mourad Zemali, lors d'une conférence animée au forum El Moudjahid. L'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej) a financé 350 000 petites et moyennes entreprises pour un montant global de 3 milliards de dollars, a annoncé l'invité du forum, Mourad Zemali. Ce dispositif, lancé il y a 19 ans, a permis la création de plus d'un million de postes d'emploi à travers tout le territoire national. Affirmant : «on a constaté qu'on ne peut pas suivre toutes ces micro-entreprises, et pour cela depuis 3 ans, on a annoncé un appel aux autres secteurs». «Pour former les jeunes qui veulent créer des micro entreprises, l'Ansej a mis à la disposition des jeunes entrepreneurs des ateliers de formation pour gérer leurs micro-entreprises». En ce qui concerne le délai de validation des dossiers, le premier responsable de l'Ansej a indiqué, que jusqu'à 2012, la durée moyenne du traitement relatif aux différents projets était de 23 mois entre le dépôt et le financement. Et durant ces 23 mois, il y a une partie qui concerne l'Ansej, une partie pour la banque et une partie pour le jeune entrepreneur. «Depuis 2013 jusqu'à aujourd'hui, le délai de validation a été réduit à 6 mois, mais c'est toujours long, alors notre objectif actuel est de le réduire encore à une durée de 2à3 maximum». «160 personnes ont fait objet de justice suite au détournement de l'argent de l'Ansej», a-t-il révélé. Ajoutant que «le gouvernement nous a donné une orientation pour orienter les jeunes entrepreneurs vers les activités de production, cette démarche a été créée depuis 2003». Le dispositif de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej) a débuté en 1996, «Cet organisme apporte aux porteurs de projets le savoir-faire, l'accompagnement lors de la réalisation de leurs projets, la pérennisation de leurs activités et l'accès au financement», rappelant que les efforts de ce dispositif d'appui aux micro-entreprises ont permis à l'Algérie de se positionner à la 4e place lors de la précédente édition de cette semaine mondiale de l'entrepreneuriat. Il a, par ailleurs, démenti toutes les rumeurs sur l'effacement des dettes des entreprises déficitaires ayant contracté des crédits auprès de l'organisme qu'il dirige. «On est une entreprise économique et entrepreneuriale et non un organisme social. Les jeunes entrepreneurs qui ont bénéficié de l'argent de l'Ansej, et qui ont déclaré faillite, n'auront pas à subir des sanctions par l'Etat», a déclaré, le directeur général de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej), en encourageant les jeunes entrepreneurs à continuer leur parcours.