Tout au long de sa visite dimanche dans la daïra de Meghila, le wali Bentouati Abed Salem n'a cessé de critiquer le secteur de l'éducation suite au laisser-aller total des responsables, et à leur tête le secrétaire général qui a pris pour son grade. Le constat est cinglant, notamment dans un lycée récemment inauguré par l'ex-wali. Cet établissement est sans eau et surtout sans équipements pédagogiques depuis son inauguration en 2014. Interrogé par le wali sur les causes de cette situation, le représentant du secteur de l'éducation n'a pas trouvé mieux que de jeter la balle dans le camp de ses subordonnés, des incapables. «Généralement, on équipe les laboratoires scientifiques après 1.000 jours, soit trois années», dira-t-il. Cette bourde a amené le wali Bentouati à tirer à boulets rouges sur le secrétaire général, le qualifiant d'un cadre qui ne sait pas ce qui se passe dans son secteur sur les différents anomalies et a ordonné à ses lieutenants de saisir immédiatement Benghebrit. Selon le chef de l'exécutif, il n'y a pas que les chefs d'établissement, à l'image de celui de Naïma, à propos de l'internat, qui doivent subir la colère du wali. Les cadres du secteur ont eu leur part lors de cette visite. Il voulait certainement dire très mécontent et que ce qui se passe dans la famille de l'éducation est terrible et assainir le secteur occupé par des lobbys devient une urgence. Madame la directrice devra faire le ménage et commencer par balayer tous ceux qui continuent de graviter autour de sa personne. Elle ne doit surtout pas se fier aux apparences ni aux commentaires «surfaits» et «intéressés» des clans, et Dieu seul sait combien ils sont.