Lorsque le journaliste du Parisien lui demandait s'il avait suffisamment soutenu Mathieu Valbuena depuis le début de cette affaire ? Il ne fallait pas s'attendre à une réponse contraire. Didier Deschamps est connu pour ses positions envers les Maghrébins. L'équipe de France a déjà connu des cas similaires, il faut remonter aux années 60-62 pour mieux comprendre. «Les plus anciens et nostalgiques se souviennent encore du mythe Raymond Kopa. En conflit avec les sélectionneurs Georges Verriest (1960-1962) et Henri Guérin (1962-1966), la légende du Stade de Reims et l'un des leaders de l'équipe de France du Mondial 1958 en Suède, est suspendu trois mois pour avoir refusé une sélection contre la Bulgarie en 1963. Cette sanction met un terme à sa carrière internationale.» En août 2010, l'enfant terrible du foot français écope de 18 matches de suspension suite aux insultes proférées à l'encontre de Raymond Domenech, lors du fameux match face au Mexique, pendant la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. Patrice Evra (2010) capitaine de l'équipe de France durant la même Coupe du monde, le latéral gauche fait le tour des journaux télévisés quand on le voit refuser de s'entraîner et inciter ses partenaires à en faire de même. Cinq matches de suspension lui seront infligés par la Fédération. Une autre page du football français nous conduit vers Franck Ribéry tout comme Patrice Evra, sera impliqué dans l'affaire Knysna. Il écopera de trois matches de suspension. Samir Nasri écope trois matches de suspension. Celui-ci n'hésita pas à déclarer aux journalistes que Didier Deschamps «est un hypocrite et qu'il aurait dû se comporter en tant qu'un homme, en assumant ses choix. Pareil pour Noël le Graët. «Une déclaration qui enterre définitivement son avenir chez les Bleus, tant que le duo présidera aux destinées de la sélection. Chez Canal+, où il a tenu d'autres propos : «Est-ce que je regarde l'équipe de France ? ça dépend. Si je n'ai rien d'autre à faire, oui. ça ne m'intéresse pas». Et d'ajouter : «Tant qu'il sera en équipe de France (le sélectionneur Didier Deschamps) c'est terminé et même s'il y a un changement d'entraîneur, je pense que c'est terminé. J'ai plus souffert qu'autre chose en équipe de France.» Et d'ajouter «au départ j'étais excité et fier de porter le maillot de l'équipe de France, mais après, quand je vois les gens, hypocrites, qui sont autour de l'équipe de France, non, ça ne me donne plus envie», a-t-il conclu au sujet des Bleus. Voilà, ce qui résume l'ambiance chez l'équipe de France. Des cas similaires n'en manquent pas. Chez le sélectionneur de France, ces types de déclarations reviennent souvent lorsqu'il s'agit de s'attaquer indirectement aux étrangers et elles se confirment à travers la réponse livrée à chaud au journal Le Parisien de ce vendredi lorsqu'il répondait à une question sur le cas de Mathieu «je pense l'avoir soutenu. Mathieu est la victime dans cette affaire, il a décidé de porter plainte. Forcément, ce sont des situations difficiles à vivre, mais qui peut lui reprocher quelque chose ? Je n'ai pas à le défendre car il n'est accusé de rien. Aujourd'hui, il reste un joueur important pour l'équipe de France». La faute de Benzema, si elle venait à se confirmer est condamnable certes mais le rôle de l'entraîneur est de ne pas le lâcher comme un sac de p... Et pour terminer ce tour d'horizon sur le Sélectionneur de l'équipe de France, on s'est référé à un livre de Bernard Pascuito paru en 2013, intitulé «La face cachée de Didier Deschamps». L'auteur qui répondait à une question posée par le journaliste de 20 minutes, sur Deschamps, il avait comme réponse : «Il ne fait confiance qu'à très peu de gens. Malheureusement, il fait confiance à Bernès. Ça c'est une relation qu'on n'a pas fini d'explorer. Je pense qu'il y a des cadavres entre eux.»