Un groupe armé malien pro-gouvernemental accuse des militaires français de l'opération Barkhane d'avoir tué plusieurs de ses combattants. Il estime que ses hommes ont été touchés lors d'un raid mené dans le nord du Mali, au cours duquel une dizaine de jihadistes auraient été "neutralisés". Il n'y a pas de réaction officielle de la France à ce sujet, mais une source militaire française dément formellement ces accusations. Le ministère de la Défense a annoncé, mardi 22 décembre, que, au terme de près de quatre heures de combats dans la nuit du 19 au 20 décembre, "une dizaine de terroristes ont été neutralisés". Les militaires de Barkhane en mission visaient le groupe Al-Mourabitoune, du jihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar, dans la région de Ménaka, près de la frontière du Niger. Mais une des composantes de la "Plateforme", coalition de formations armées soutenant le gouvernement, fait aussi état de nombreux disparus de son côté.