Des universitaires et des chercheurs, spécialistes du théâtre, «au retour à la culture du conte» et à «la pérennisation du patrimoine du récit» afin d'enrichir le quatrième art algérien. Les recherches sur le théâtre en Algérie ont souvent «négligé» le patrimoine populaire et l'exploration des récits traditionnels qui contiennent de nombreux éléments artistiques et esthétiques, ont estimé les participants à une journée scientifique, en marge de la 7e édition du Festival national du théâtre d'expression amazigh. Le chercheur Abdennacer Khellaf, de l'Université de Jijel, a souligné, à ce propos, que les tentatives lancées dans ce sens sont restées «timides», avant de rappeler l'expérience du regretté Abdelakder Alloula et sa manière d'utiliser le goual (le diseur), le berrah (crieur public) et la halqa (le cercle qui se forme autour du conteur) dans ses pièces théâtrales. Cet universitaire a affirmé qu'Alloula avait excellé dans l'art de combiner les éléments du conte aux techniques théâtrales et avait lancé, à travers ce procédé, une nouvelle expérience dans le théâtre algérien. «Une expérience qui, malheureusement, est tombée dans les oubliettes avec la disparition de ce grand dramaturge», a-t-il ajouté.