Un communiqué de l'ARPT a indiqué que l'appel à la concurrence lancé par l'Autorité de régulation, s'adresse aux trois opérateurs de télécommunications mobiles de droit algérien pour l'octroi de licences d'établissement et d'exploitation de réseaux publics de télécommunications mobiles de quatrième génération (4G) et de fourniture de services au public. Pour rappel, la ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication (TIC), Imane-Houda Feraoun, avait annoncé que les opérateurs en question auront un délai de trois mois pour l'acquisition de l'équipement nécessaire, soulignant que les autorisations d'exploitation de la 4G entreront en vigueur au dernier trimestre de 2016. Les opérateurs concernés peuvent retirer le dossier d'appel à la concurrence au siège de l'ARPT, sis au 1 rue Kaddour Rahim, 16008 Hussein Dey (Alger), entre le 10 et le 13 janvier 2016 de 9h00 à 12h00 contre le règlement par chèque libellé à l'ordre de l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) de la somme de cent mille dinars algériens (100 000,00 DA). Toutefois, Imane-Houda Feraoun, avair noté que lors de l'élaboration du cahier des charges pour le lancement de la 4G, les opérateurs de téléphonie mobile ont été invités à assurer un seuil minimum de couverture de 10% au cours des quatre premières années dans les wilayas de leur choix et à élargir ce service aux régions du sud dans un délai de trois ans. Le même communiqué a rappelé que «le lancement de l'appel à concurrence pour l'introduction de la téléphonie mobile 4G en Algérie avait été autorisé par le Conseil des ministres, réuni le mercredi 30 décembre 2015. Cette procédure intervient dans le cadre de la politique du gouvernement tendant à renforcer le développement du haut débit mobile en Algérie». Le ou les opérateurs qui (sera) seront qualifiés (s) à l'issue de l'examen des offres, aura (auront) à déployer la 4G graduellement à travers le pays, à charge de couvrir l'ensemble du territoire dans un délai maximal de quatre années. En prévision de la 4G mobile, les opérateurs activant sur le marché de la téléphonie mobile se sont attelés, depuis un moment, à se préparer techniquement pour réussir leur passage à travers des modifications sur leurs plateformes déjà existantes. Chacun d'eux a affiché son intérêt à être le premier intervenant à annoncer le lancement de cette technologie, en assurant le déploiement le plus large sur le territoire national, de sorte à répondre aux attentes de leurs abonnés respectifs. L'ARPT a expliqué dans son communiqué que pour «le coût de la licence 4G, il sera composé d'une partie fixe et d'une partie variable de 1% sur le chiffre d'affaires généré par le commercialisation de la licence. En outre, le bénéficiaire de la licence 4G devra payer annuellement une redevance pour la location des fréquences». La 4G est une génération de la technologie mobile plus développée que sa précédente la 3G, laquelle est considérée comme étant la première du réseau mobile à offrir une connexion internet à haut débit avec une vitesse minimum de 144 kb/s. L'arrivée de la 4G est censée assurer une meilleure rapidité en termes de connexion notamment, en sus d'autres services et applications. L'Algérie avait procédé, en avril 2014, à l'introduction de la téléphonie fixe de quatrième génération (4G), devenant ainsi le premier pays à l'échelle nord-africaine et le second, au plan continental à acquérir cette technologie.