La secrétaire générale de l'Organisation nationale des promoteurs immobiliers, Houria Bouhired, a souligné que la configuration des dossiers des citoyens est un des principaux problèmes de l'ONPI, malgré le fait que cela ne figure pas parmi les missions de l'organisation. Lors de la première réunion syndicale de l'ONPI, la responsable a indiqué que son organisation a proposé au gouvernement de créer un guichet unifié pour le dépôt et l'étude des dossiers au niveau national et ce, afin d'éviter la perte du temps. Soulignant que «la coopération s'organise à l'échelle nationale ambitionne de devenir une force de proposition organisée, et un partenaire fiable, notamment, par l'encadrement des jeunes issus de la formation professionnelle aujourd'hui chômeurs, pendant deux années pour assurer non seulement la relève pour l'entretien permanent de nos immeubles et nos cités à travers le territoire national, et lutter ainsi contre le chômage, la précarité, le désordre urbain et l'exclusion», tout en appelant le gouvernement à accompagner ces promoteurs en les soutenant avec des micro-entreprises dans le cadre du programme l'Ansej. A ce propos, elle a appelé le gouvernement à la mise en place d'un comité national composé des représentants des ministères de la Solidarité, du Travail, de la Santé et de l'Habitat, et ce, pour étudier la situation et de faire des suggestions dans une période de 6 mois, afin qu'ils soient appliquées en toute transparence. Par ailleurs, Houria Bouhired a souligné la nécessité de travailler avec les nouvelles technologies qui pourraient être une alternative au ciment et au fer, surtout que le gouvernement a procédé à arrêter sa subvention sur l'importation de fer et du ciment. En outre, elle a révélé la réception du projet de 150 000 logements sociaux participatifs dont 110 000 logements seront, selon elle, livrés dans les prochains jours. «Ce programme aurait pu être réalisé plus rapidement, si nous n'avions pas eu à nous substituer aux services sociaux et à consacrer un budget temps conséquent pour satisfaire aux exigences administratives, or ces surcharges de besognes sont sans rapport avec notre profession et relèvent aucunement de nos compétences», a-t-elle noté. Indiquant que «la variété des programmes soutenus par les pouvoirs publics, permettent aux différentes strates sociales d'accéder à un logement digne, voir aspirer à la propriété. L'accès au savoir, à la santé et au logement, entre autres, sont des retombés non négligeables des sacrifices de nos ainés».