Nous venons d'apprendre de sources sûres, qu'une commission mixte sera la hôte de l'hôtel de ville de la commune de Tiaret. Elle a pour mission, a -t-on précisé ,de passer à la loupe des dossiers liés a la gestion des finances publiques, notamment les procédures de passation de marchés publics, la gestion des approvisionnements, des investissements et du patrimoine de la commune, ainsi que la répartition des subventions au mouvement associatif local, et des dotations de l'action sociale et la solidarité. Un élu a réussi à ficeler un dossier volumineux sur la gestion catastrophique et chaotique marquée par plusieurs irrégularités. L'élu écarté par le groupe des 40 du conseil communal nous confie qu'il doit fournir tous les documents en sa possession et autres arguments qui pourraient être exploités pour faire la lumière sur ce scandale, les achats des produits ne répondent pas aux normes, marchés douteux, location des biens communaux à moitié prix et autres affaires accablantes. Selon la même source, des écrits et des documents officiels ainsi des copies seront transmis a la haute instance et au collectif de la presse. L'élu parle et nous confirme. Il ne s'agit pas là d'une mauvaise gestion des affaires publiques, mais plus grave encore, il y a des cas concrets d'actes de gestion entachés de gravissimes infractions à la loi. A l'exemple des subventions accordées à des associations fantômes et charité bien ordonné commence par soi-même allant de 400 à 450 millions de centimes, dont les présidents membres du conseil communal. «Ce qui prouve l'existence d'une volonté délibérée de détourner et dilapider l'argent public», nous fera savoir l'une des membres parachutés qui a réussi à justifier les 70 millions de centimes par l'achat de couches pour bébé. Par ailleurs, nous avons appris, que les enquêteurs se pencheront sur l'épineux dossier des poches foncières inscrites au faux programme d'auto-construction de logements et les équipements destinés aux quatre-vingt-trois écoles primaires. Le volet des biens communaux relevant du service patrimoine est qualifié de gestion opaque «clientéliste», dont les 48 à proximité du CFPA Volani, 18 à proximité du DOU attribués à des proches et autres, nous ajoute l'élu. Aucune mise en demeure n'a été adressée aux mauvais payeurs. Au menu, figure l'achat des produits insecticides, dira l'orateur. «Nos élus ont versé plus de 700 millions de centimes pour asphyxier un moustique. Le service technique et l'octroi des marchés, un autre bruit secoue les mêmes couloirs : une personne qui roule sous trois casquettes (cadre communal, élu et syndicaliste). Tel est le constat cinglant lors du passage du wali. A l'hôtel de ville, chacun trouve son compte et gère à sa manière, il dénonce et accuse plusieurs membres de l'APC de dilapidation de deniers publics, faux et usage de faux et passation frauduleuse de marchés de marchés publics. Les trois piliers d'une dalle dans le but de renouveler l'équipement de son parc, le vrai faux élu lance un appel d'offres. Ce dernier, et contrairement à ce que stipule le code national des marchés publics, n'a pas été publié dans la presse, ni affiché aux sièges des communes, des chambres de commerce et d'industrie de la wilaya. Pis, toutes les autres procédures, les procès-verbaux de l'ouverture des plis techniques et financiers, ainsi que celui de l'avis d'attribution provisoire du marché ont tous été enregistrés sous de faux numéros, ce qui prouve que cet appel d'offres a été fictif. Comme par coïncidence, le marché a été remporté par un tiers. Le deuxième marché portant une autre combine de jeux et qui contenait une panoplie de lots d'équipement a été lui aussi attribué à la même personne. Ces lots attirent l'attention sur plusieurs aspects dont le plus grave à l'absence du secrétaire général. Dans le lot numéro deux, le prix d'un produit est 5,04 centimes tandis qu'il coûte 555.04 centimes. Au bureau des marchés, tout se transforme et une partie des archives portée disparue, et c'est d'ailleurs la goutte qui aurait fait déborder le vase. Ce responsable, diront de sources proches du dossier, avait bénéficié de la complicité de quelques élus sinon comment expliquer le silence de ces derniers dont certains détenaient des registres du commerce délivrés au nom de leurs proches. Suite aux accusations et aux plaintes formulées par les jeunes désespérés et les présidents d'associations contre le vice président chargé du patrimoine sur l'affectation des locaux commerciaux et les subventions qu'ils ont qualifiée de «désastreuse», le wali de Tiaret Hadj Abd Salem aurait ordonné l'ouverture d'une enquête à l'encontre de l'élu indélicat. Ce dernier a réussi à verser près d'un demi-milliard de centimes au compte de l'association sportive. Des visites inopinées du nouveau wali nous réservent beaucoup de surprises. Affaire a suivre de près.