«Vu la situation économique difficile du pays causée par la baisse des revenus financiers, et la chute des prix du pétrole, il nous est impératif de renforcer les consultations rapides et efficaces avec les différents secteurs économiques, y compris celui de l'agriculture», a souligné le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, hier, à Alger. En compagnie du ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, il a présidé la cérémonie d'ouverture de la journée d'étude qui s'est tenue hier, au Palais de la culture, sous le thème «La recherche scientifique et l'innovation au service du développement agricole et aquacole», les deux ministres ont exprimé leur satisfaction, en précisant que «c'est une occasion d'échange et de communion entre les deux secteurs liés par une relation rapprochée au niveau local, régional et national». Cette rencontre permettra d'accentuer le rapprochement et les liens entre les deux secteurs en amplifiant les expériences réussies de travail commun à l'instar de certaines conventions entre universités et centres de recherche et les services décentralisés du MADRP (direction des services agricoles, direction de la pêche et les services de l'aquaculture, chambres d'agricultures ou de la pêche ....), ou de certains projets mis en œuvre dans le cadre des programme nationaux de recherche, où le MADR a contribué directement à plus de 167 projets de recherches, dont 75 propres au secteur. «Nous avons beaucoup de moyens qui sont les ressources les plus importantes, y compris l'intelligence, pour sortir et compenser et utiliser tous nos facteurs qui nous permettraient de démontrer notre économie», a expliqué, le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Sid Ahmed Ferroukhi. En effet, dans le cadre du programme de développement agricole et de la pêche, Felaha-2019, les programmes de l'intensification des filières, de l'augmentation de superficie irriguée, de la mise en valeur des terres, du développement de la pisciculture en mer ou intégrée à l'agriculture, devront être mis en œuvre avec un accompagnement scientifique et technique rapproché au niveau local qui s'appuie sur l'innovation, les énergies renouvelables, les biotechnologies, mais aussi sur les sciences sociales et sur la valorisation des savoir-faire locaux. Il est à noter que ces journées d'études réuniront un nombre d'experts et de chercheurs qui animeront trois ateliers dont l'objectif est de cibler des programmes de formation régionaux spécifiques, d'élaborer des recommandations sur l'innovation managériale dans les procédés et les méthodes de gestion des cultures et de développer le partenariat recherche-entreprises ainsi que la création d'incubateurs pour favoriser l'émergence de startups. Les produits agricoles concernés par les licences d'importations L'importance du secteur de l'agriculture dans le développement économique est également démontrée dans les licences d'importations. En effet, les produits agricoles seront bientôt soumis. Le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, a affirmé en marge des travaux du Conseil national de l'Union générale des commerçants et artisans algérien (Ugcaa), que «Les discussions et le travail d'analyse continuent au niveau des structures du ministère concerné. Une fois le travail accompli, probablement dans une vingtaine de jours, nous annoncerons la liste de ces produits (agricoles)». Rappelant que les contingents tarifaires des produits agricoles et agroalimentaires originaires de l'Union européenne (UE) font également l'objet des licences d'importation, dont l'avis d'ouverture des contingents a été fixé du 5 au 26 janvier en cours. En outre, les contingents quantitatifs des licences d'importation des véhicules, du ciment et de l'acier rond à béton ont déjà été fixés pour l'année 2016. Rappelons que l'avis d'ouverture de ces contingents s'effectue depuis le 14 janvier jusqu'au 3 février 2016.