Jusque-là, toutes les rencontres de négociations entre le ministère de l'Education et les syndicats semblent donner des fruits. Les auxiliaires de l'éducation, comme d'autres, n'ont plus à recourir à la grève puisque les portes du dialogue ouvertes par Mme Benghebrit ne les laissent plus indifférents. Suite à un préavis de grève annoncé par la coordination des auxiliaires, la ministre, en renouvelant son appel au dialogue, a reçu mercredi les représentants de ce corps de son institution. En effet, les deux parties se sont mises d'accord pour l'installation d'une commission mixte pour la prise en charge des questions en suspens et celles liées à la loi d'insertion et de promotion. La rencontre qui a porté, apprend-on, auprès du ministère sur les revendications socioprofessionnelles, s'est soldée par des décisions de prise en charge graduellement de toutes les préoccupations des professionnels et de leur syndicat. «La ministre s'est engagée à adresser des correspondances à la Fonction publique en vue de revoir le reclassement et la revalorisation des diplômes des auxiliaires de l'éducation ayant fait des études d'application après leur recrutement pour les promouvoir au grade de superviseurs de l'éducation », a fait savoir Mohamed Ouadah, coordinateur national des auxiliaires de l'éducation à l'issue de la rencontre. Aussi, le bureau national de la coordination s'est réuni jeudi pour examiner les résultats du dialogue avec la première responsable du secteur de l'éducation qui s'est solennellement engagée à prendre en charge les préoccupations socioprofessionnelles des travailleurs. Il est à rappeler que les revendications de la coordination des auxiliaires de l'éducation portent essentiellement sur la promotion du classement des catégories 7 et 8, des statuts des travailleurs de l'éducation, à des catégories supérieures ainsi que la valorisation de l'ancienneté professionnelle et son introduction dans la comptabilité des années de la retraite.