Rencontre n Nouria Benghebrit se réunira mercredi prochain avec les représentants de la Coordination nationale des adjoints d'éducation pour étudier leurs revendications socioprofessionnelles. Le coordinateur national de ce syndicat, Mohamed Ouadah a annoncé hier dimanche avoir reçu une invitation du ministère de l'Education nationale, pour participer le 27 janvier prochain à une réunion, présidée par la ministre de l'Education, pour étudier les revendications des adjoints d'éducation. Les membres du bureau national de la Coordination «se sont réunis dès la réception de l'invitation pour annuler l'appel à la grève et au sit-in», programmés pour aujourd'hui lundi devant l'annexe du ministère, a-t-il poursuivi. A la veille de cette rencontre, Mohamed Ouadah appelle le ministère de l'Education nationale à «être juste» dans l'application des lois et des autorisations exceptionnelles entre les adjoints d'éducation et les superviseurs de l'éducation pour permettre une évolution de carrière similaire avec celles des autres corps du secteur. «La démarche de la tutelle à vouloir renouer avec le dialogue est louable. Reste que nous demandons à Mme Benghebrit de mettre en place un planning pour la prise en charge de notre plateforme de revendications», a ajouté M. Ouadah pour qui la coordination n'a pas l'intention de céder sur ses revendications qu'elle juge légitimes. Il s'agit, essentiellement, de «la promotion du classement des adjoints d'éducation des catégories 7 et 8, du statut particulier des travailleurs de l'éducation, à des catégories supérieures». Il est question également de «la valorisation de l'ancienneté professionnelle des adjoints d'éducation et son introduction dans la comptabilité des années de la retraite». Les adjoints d'éducation ont, à maintes reprises, dénoncé la marginalisation dont ils font l'objet, en menaçant de boycotter les tâches administratives. Outre la protestation et le boycott de tous les travaux administratifs, les adjoints d'éducation envisagaient de ne pas prendre part à tous les examens officiels de 5e, BEM et bac et d'enclencher une grève ouverte, si la situation perdure tout en imputant la responsabilité de ces actions à la tutelle. La coordination de cette instance syndicale, affiliée au Syndicat des travailleurs de l'éducation (SNTE) ne cache pas son intention de renouer avec la grève le dernier lundi de chaque mois, et ce, jusqu'à la fin de l'année scolaire dans le cas où leurs revendications ne sont pas satisfaites. La coordination en question a également appelé les adjoints d'éducation exerçant dans les wilayas du sud du pays à prendre part à ce mouvement de protestation, en organisant des sit-in devant les directions de l'éducation. «La non-prise en charge de nos revendications ne fait qu'inciter davantage cette catégorie de travailleurs à aller plus loin dans sa lutte syndicale», affirme le syndicat.