Afin de renforcer la coopération inter-universitaire, et développer les relations de coopération entre les universités et centres de recherches algériens et tunisiens, un procès-verbal a été signé, à Tunis, par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, et son homologue tunisien, Chihab Bouden. Lors de la fermeture des travaux de la commission algéro-tunisienne élargie dans le domaine de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Tahar Hadjar a souligné, dans une déclaration rapportée par l'APS, la nécessité d'améliorer la performance pédagogique et de recherche et de généraliser la coopération scientifique. Il a, de même, insisté sur la valorisation du travail entre les universités de la bande frontalière et son élargissement à la majorité des universités pour permettre la présentation de magister/master ou le doctorat (doctorat d'excellence). Le document souligne que la commission veille à définir le domaine de la coopération scientifique dans les spécialités d'intérêt commun sous forme de «projet d'une école de doctorat spécialisée». Concernant la commission mixte chargé du déplacement des étudiants, étudiants-chercheurs, enseignants-chercheurs, le staff administratif et technique, le procès-verbal cite la création d'un «programme institutionnel», précisant que la priorité sera accordée aux domaines d'intérêt commun notamment en ce qui concerne «le développement des programmes, les méthodes pédagogiques communes, la participation aux ateliers de travail et autres». Les deux parties ont convenu d'échanger 100 bourses universitaires et 100 places pédagogiques durant l'année universitaire 2016-2017. Par la même occasion, Tahar Hadjar a affirmé que les résultats obtenus devraient hisser la coopération algéro-tunisienne à un niveau supérieur, ce qui montre la volonté des deux pays à aller de l'avant, vers un avenir prospère. Les perspectives de la coopération bilatérale sont prometteuses notamment dans les domaines de la recherche scientifique, du progrès technologique et de l'échange inter-universitaire, outre des ressources humaines qualifiées à même de consolider les liens bilatéraux, a-t-il souhaité. Le ministre tunisien a expliqué que «cette convention entre dans le cadre d'élever le niveau de la coopération bilatérale pour arriver à une vision d'avenir», dans le domaine de l'enseignement supérieur.