Le programme national de lutte contre la pauvreté et la marginalisation avance «sur une cadence soutenue» et les bénéficiaires de microprojets financés par l'Angem ont obtenu des résultats positifs, «parfois meilleurs que ceux obtenus par des projets nécessitant d'importants moyens», a indiqué la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition féminine, Mounia Meslem, lors de la visite du salon local de l'Angem tenu au palais de la culture Mohamed-Chebouki de Tébessa. L'Agence de développement social (ADS) et l'Agence nationale de gestion du microcrédit (Angem) sont des instruments à même d'élargir la classe moyenne en Algérie, a affirmé, la première responsable du secteur. Par la même occasion, Mme Meslem a souligné dans une déclaration rapportée par l'APS, que «Notre département poursuit avec détermination l'exécution de l'actuel programme quinquennal initié par le président de la République, notamment dans son volet lié à l'encouragement, l'accompagnement et l'assistance de la femme rurale pour le développement de petites activités utiles à l'économie locale». «L'Algérie est un Etat social qui ne renoncera pas à sa politique de soutien aux catégories précaires, fragilisées et défavorisées», a-t-elle précisé, ajoutant que la mission du ministère de la Solidarité consiste aussi à aider ces catégories à intégrer le marché de l'emploi par l'intermédiaire de l'ADS et de l'Angem. La ministre a plaidé, à ce propos, pour la «révision du mode d'affectation des projets du programme Blanche Algérie de sorte à cibler les catégories les plus démunies». Au début de sa visite, la ministre, accompagnée des autorités de la wilaya et de moudjahidine, s'était recueillie sur la place de la Victoire à la mémoire des martyrs, à l'occasion de la Journée nationale du chahid. Il est à noter que Mme Meslem a présidé une cérémonie de baptisation de la gare routière du chef-lieu de wilaya du nom du défunt moudjahid Hocine Aït Ahmed, avant de visiter le centre spécialisé de rééducation pour filles et inaugurer une extension du pavillon pédagogique du centre psychopédagogique de la ville de Tébessa, baptisé, pour l'occasion, du nom de la chahida Fatma-Zohra Zerfaoui.