«Le FLN tend la main à tous ceux qui veulent servir le pays.» En effet, le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Amar Saâdani, a appelé l'opposition à plus sagesse, et l'invitant à œuvrer de concert pour l'intérêt de l'Algérie. Lors d'une conférence de presse tenue, hier, au siège de son parti, Amar Saâdani a déclaré que «tous les partis politiques doivent travailler pour l'amélioration et l'intérêt du pays, surtout avec la situation actuelle ; le FLN est prêt à soutenir et à tendre la main à toute personne qui œuvre pour le bien de notre pays», appelant à la sensibilisation des citoyens sur la situation socioéconomique du pays. Le SG de FLN s'est attaqué à l'opposition qu'il accuse de centrer son programme et ses démarches politiques autour d'un seul projet :«comment arriver au pouvoir». «Ils se rencontrent dans des hôtels pour parler de la présidence, pourquoi ne pas parler des défis sécuritaires dans le Sud ? Pourquoi ne rien proposer par rapport à la manière de gérer la chute du prix du pétrole ? Par ailleurs, Amar Saâdani a évoqué l'approche des élections législatives locales, appelant à «la transparence et à être loin de la fraude électorale». En outre, Amar Saâdani a revendiqué le droit de son parti de diriger le gouvernement : «Nous restons attachés à cette revendication.» Il annonce un remaniement ministériel qui aura lieu prochainement, probablement dans le courant du mois de mars ; «le FLN va diriger le prochain gouvernement». Pour le secrétaire général du FLN, le remaniement gouvernemental est la du président Bouteflika. Auparavant, lors de la rencontre nationale des étudiants du parti, il a déclaré ne pas faire confiance à la trêve annoncée par le SG du RND, Ahmed Ouyahia. «Je n'ai aucun problème avec le SG du RND, mais sur le plan politique, je ne fais pas confiance à la trêve annoncée par ce dernier». Ahmed Ouyahia avait affirmé, lors du meeting du 20 février à Skikda, que «le RND n'était pas en guerre contre le FLN. Je salue fraternellement Amar Saâdani. Le FLN est notre principal allié politique et il le restera».