Dès l'ouverture de ses portes, ce matin, le salon Talents et Emploi 2016 a connu un engouement important de la part des jeunes diplômés algériens en quête d'opportunités sur le marché du travail. Ce salon, qui se tiendra jusqu'au 5 mars au palais de la culture Moufdi-Zakaria, à Alger, regroupe plusieurs entreprises de divers secteurs d'activités, parmi elles, Djezzy, Mobilis, Algérie Télécom, le groupe Bel, Société Générale, le groupe Cosider et Coca Cola spa. De leur côté, les jeunes qui attendaient depuis des heures l'ouverture du salon pour pouvoir déposer leurs CV ont été unanimes : «C'est une très bonne initiative qui demande à être renouvelée plus souvent.» Ce genre d'initiative était rare et ne profitait qu'à une seule région du pays. Organisés conjointement par l'agence conseil en communication et marketing RH, The Graduate, et le site du recrutement sur internet Emploitic.com, le salon a vuela participation de nombreuses entreprises de divers secteurs d'activité et de différentes tailles. Parmi celles-ci, l'opérateur de téléphonie mobile Djezzy, le groupe Cevital, AD Display, l'USTHB (Université des sciences et des technologies Houari Boumédiene), ABC Bank, Société Générale Algérie, Bershka, Aigle, Fruital, BNP Paris Bas, Danone, Mobilis, Numidis, Brandt Algérie, Cosider, le groupe Bel, le groupe Kougc, Azadéa, Citi bank, pour ne citer que ceux-là. Le salon, qui s'étale sur un long week-end en vue d'augmenter les chances des uns et des autres à atteindre rapidement leurs objectifs de participation et de visite, prévoit en outre des conférences et des séances de coaching aussi bien pour les recruteurs que pour les candidats à l'emploi pour une optimisation totale de leur participation.Attachés à innover à chacune de ses éditions, le salon Talents et Emploi prévoit, pour cette année 2016, quatre éditions régionales en vue de permettre les mêmes chances à l'ensemble des candidats sur le territoire national. Ainsi, en plus de cette édition Centre (du 3 au 5 mars 2016 à Alger), le Salon se déplacera respectivement, pour son édition Est, à Constantine du 28 au 30 avril 2016, à Ouargla pour l'édition Sud du 20 au 22 octobre 2016, et à Oran pour son édition Ouest du 24 au 26 novembre 2016. Il est à noter qu'une édition à l'internationale est prévue cette année (à Paris), dont la date n'est pas encore fixée. (*) Ouverture du 1er Salon national de l'entreprise de Béjaïa Une quarantaine d'exposants ont pris part jeudi au 1er Salon national de l'entreprise de Béjaïa pour faire connaître leurs produits, faire valoir leur savoir-faire et établir des relations de partenariat. Organisé par «Rh communication», spécialisé dans l'événementiel, le rendez-vous, exclusivement professionnel, entend constituer «un espace d'échange et d'affaires entre industriels, acheteurs, artisans, financiers, porteurs de projets, entre autres», a indiqué son directeur Rachid Hassas. Les exposants en électronique, produits d'hygiènes et d'entretien, bâtiment, machinisme, agroalimentaire, électricité, téléphonie, banques et assurances, animent les différents stands et rendent compte, individuellement et/ou collectivement, des mutations de l'industrie nationale dont beaucoup éprouvent non sans réussite, leur expérience à l'international. C'est le cas pour les produits d'hygiènes qui commencent à se tailler des parts de marchés importants en Afrique, voire en Europe. C'est aussi le cas pour les peaux et cuirs, qui après un tassement de l'activité a repris de plus belle, notamment avec l'allègement des procédures d'exportation. Et c'est aussi le cas de beaucoup d'autres, qui ont trouvé en la crise et la baisse des exportations d'hydrocarbures de véritables motifs pour se transcender. «Avec le bas niveau des prix de l'énergie et des coûts relativement réduits de la main d'œuvre, nous sommes fortement compétitifs», expliquera M. Balia, responsable du développement des affaires au sein du groupe Faderco, visiblement enthousiaste vis-à-vis des projets à l'exportation envisagés. En fait une multitude de chefs ont affiché une attitude similaire en se montrant forte optimiste quant aux perspectives, aiguillonnés visiblement par l'assouplissement des procédures et l'incitation des pouvoirs publics à s'engager sur ce créneau. «Il y a quelques mois, on mettait 5 à 6 mois pour ficeler un projet d'exportation. Maintenant, c'est à peine un mois», dira un représentant de «Megabatba» (ex Sonipec), qui entend profiter de l'opportunité pour revenir sur le marché Italien, «très demandeur» de pièces en cuir et daim. Imane Misraoui (*) in Algeriepatriotique