Selon le dernier rapport 2016 de L'Amnesty international ,La France entretient depuis de longue date une relation privilégiée avec l'Arabie saoudite qui est le premier client de ce pays sur la période 2005-2014. Cet Etat du golfe a été classé parmi les 10 premiers pays importateurs au monde d'armes classiques. Or; l'Amnesty international qui suit de prés le contrôle des armes, dénonce les ventes d'armes vers l'Arabie saoudite, de la France mais aussi celles de l'Allemagne, l'Espagne, les Etats-Unis, l'Italie, le Monténégro, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Suède, la Suisse et la Turquie. Le rapport révèle que ces pays ont vendu des armes de guerre pour l'Arabie saoudite pour un montant de 22 milliards d'Euros et Ces armes sont du même genre que celles actuellement utilisées lors des attaques aériennes et au sol au Yémen par l'Arabie saoudite et ses alliés pour commettre des violations flagrantes des droits humains et des crimes de guerre a affirmé l'Amnesty. Pour la France, celle-ci a depuis 2010 délivré 1305 autorisations d'exportations de matériels de guerre (AEMG) à l'Arabie saoudite pour plus de 5 milliards d'euros. Les forces armées saoudiennes (terre, air et mer) et les unités de la Garde nationale sont équipés avec des armes made in France notamment de nombreux matériels militaires français : électronique de défense, systèmes de missiles et de défense anti-aérienne, artillerie, blindés, frégates et bâtiments de premier rang, hélicoptères et aéronefs de ravitaillement en vol, fusils, fusils automatiques.... Informe-t-on. Depuis 1990 l'Arabie Saoudite était le premier importateur d'armement français. l'Etat français avait créé en 1974 la Sofresa (Société française d'exportation de systèmes d'armes) remplacée en 2008 par la société ODAS qui intervient exclusivement pour les contrats négociés et conclus avec l'Arabie saoudite dont Ses actionnaires sont l'Etat français et une dizaine d'industriels pour d'assurer la commercialisation de matériel militaire français en Arabie saoudite. L'importance des transferts français sur 2013-2015 La France a livré des véhicules blindés de combat, des systèmes d'artillerie et des missiles sol-air ,30 véhicules ARAVIS sur les 73 commandés en 2011 qui notamment sont des véhicules tout terrain de transport de troupes de 12,5 tonnes aérotransportable fortement protégé contre les mines et les engins explosifs improvisé, armé d'une mitrailleuse 12,7mn. Aussi En 2013, elle a livré 3 kits Caesar et en 2014, 25 canons d'artillerie. Bien que le Registre des Nations unies sur les armes classiques ne précise que la quantité de matériel d'artillerie livré, il s'agit probablement du canon automoteur de 155mn dénommé Caesar. En 2014, 20 véhicules multi missions du type MPCV conçu pour mettre en œuvre le missile sol-air Mistral. Plus 70 missiles Mistral 2 pour équiper les MPCV. La France a obtenu des contrats de maintenance et de mise à niveau pour conserver le matériel maritime saoudien à un niveau opérationnel . Or, en 2013, le contrat LEX qui concerne la maintenance de 4 frégates de la classe Madina (frégates 2000) et de deux pétroliers ravitailleurs de la classe Boraida construits dans le cadre du programme Sawari1 (1984). Le contrat ERAV qui recouvre la maintenance de 3 frégates de la classe Al Riyadh (frégates 3000) livrées dans le cadre du programme Sawari2 (1994). la France fournit à la Marine Royale Saoudienne en pièces de rechange et assistance technique. Le contrat donas «France-Liban-Arabie saoudite» En 2014, la France a conclu un contrat de ventes d'armes au Liban financé par l'Arabie saoudite. Pour un montant de 2,8 milliards d'euros, entièrement financé par l'Arabie saoudite, ce marché au nom de code Donas pour "Don Arabie saoudite") était destiné à renforcer les capacités militaires libanaises contre les groupes armés spécifiquement l'Etat Islamique, le Front al-Nosra (branche syrienne d'Al-Qaïda) à la frontière libano-syrienne. Dans l'année 2016 une liste de nouvelles armes serait livrée dans les mois à venir comportant 250 véhicules de combat ou de transport de troupe (Sherpa light, VAB Mk3), des mortiers, 24 canons automoteurs CAESAR, des missiles sol-air Mistral, des missiles antichars Milan, des hélicoptères d'attaque (7 hélicoptères Gazelle Hot antichars d'occasion), 7 hélicoptères de transport de troupes (Cougar H215M), trois patrouilleurs rapides de type Combattant FS 56 pouvant embarquer des missiles de type Exocet, une tourelle de 76 mm, des canons télé opérés et des missiles surface-air. Explique l'Amnesty international. Cette dernière indique par manque de transparence de la France sur ses exportations de matériels militaires, la réalité de son arsenal militaire vendu demeure vague et voilé Le rapport annuel au Parlement produit par le ministère de la Défense sur les exportations d'armement de la France n'est pas assez précis et ne permet pas d'identifier les exportations d'armes vers chaque pays. A-t-on ajouté de même source.