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Une place «Tahrir» dans la tête de chaque opposant
Publié dans La Nouvelle République le 03 - 04 - 2016

Un coup d'Etat médical aurait été fait si cela demeurait encore possible. Rien n'est plus dans ce sens car l'armée ne laisserait pas faire. Même si l'administration «marchait», que les forces de police «marchaient», sans l'armée, rien ne se ferait dans ce sens.
Un coup d'Etat militaire n'est même pas à envisager. Enfin, il serait difficile, voire même impossible, de le faire accepter sur le plan international. En Afrique plus particulièrement. Au Maghreb sûrement, mais quel pays maghrébin adresserait-il ses félicitations à l'auteur du coup d'Etat ? Si l'alternance par les urnes est impossible, il reste à se trouver une place «Tahrir». Celle-ci n'a existé qu'en Egypte, et un peu moins en Tunisie. Pour ce qui concerne ce mode d'accès, celui-ci est pour le moment «lu» comme une préparation à l'aventure. Il y en a qui s'y sont essayés mais les populations refusent de les écouter, quelles qu'en soient les raisons. En Algérie, comme ailleurs du moins, pour le moment. Il est toujours tentant que les oppositions y voient un nouveau mécanisme de légitimation de l‘accès au pouvoir, à savoir être portés par les populations, mais il ne suffit pas de l'espérer. C'était une nouvelle forme de délégitimation des pouvoirs en place qui devait s'inscrire dans la tradition. Quand bien même le pouvoir en place, donc à faire chuter, y fut porté par des élections et qu'il ne pouvait nullement souffrir de la moindre des causes de son «renvoi», son mandat étant loin d'être épuisé, il suffisait que l'opposition batte le rappel de ses électeurs ou de ses militants pour effectuer un coup d'Etat sous le prétexte de la volonté populaire. De tels changements, on l'a vu, ne se traduisaient pas seulement par l'arrivée de nouvelles équipes, mais aussi par le passage d'une dictature non islamiste à une dictature islamiste en attendant une autre forme de coup d'Etat. Rien ne garantit que cette nouvelle forme d'accès au pouvoir fasse triompher la démocratie. Pratiquement, il en est ainsi pour tous les pays arabes qui ont connu ce genre de changement. Pourrons-nous admettre que la sortie massive et durable des populations dans la rue ne sera plus renouvelée dans les pays arabes ? Il semble qu'il n'y a plus de place «Tahrir» qui jouera le rôle de rampe de lancement vers l'appropriation du pouvoir. Ce n'est plus la peine de s'épuiser à tenter de faire sortir les populations. Pour les oppositions, ni les places «Tahrir» ni les meetings ne rapporteront gros. On avait bien cru avec la chute de Moubarak que la place «Tahrir» allait remplacer tous les bataillons du monde car il s'agirait de manifestations non violentes, et quand les mouvements sont non violents, le gouvernement ne saura quoi faire car on ne réprime pas un mouvement non violent (du moins cela devrait-il être ainsi). C'est l'interminable durée de manifestations non violentes qui met les pouvoirs dans l'embarras et renforce leur inquiétude.

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