La communauté internationale continue d'apporter son soutien au gouvernement d'union nationale libyen qui tente d'asseoir son autorité à Tripoli où le chef de la diplomatie italienne se trouvait mardi, alors qu'une réunion de "soutien international" à la Libye se tenait en Tunisie voisine. L'Italie a dépêché ce mardi à Tripoli son ministre des Affaires étrangères Paolo Gentiloni, le premier haut responsable occidental à se rendre en Libye depuis les troubles de l'été 2014, une visite destinée à affirmer le soutien international au gouvernement d'union dirigé par Fayez al-Sarraj. Après avoir été reçu par Fayez al-Sarraj, le ministre italien a affiché le soutien de Rome "au gouvernement d'union nationale et son conseil présidentiel parce que cela préparera le terrain à la stabilisation de la Libye"". L'ancienne puissance coloniale de la Libye avait été le dernier pays occidental à fermer son ambassade à Tripoli en février 2015. Elle est aujourd'hui le premier Etat européen à y envoyer un haut responsable depuis l'arrivée à Tripoli le 30 mars du gouvernement d'union formé sous l'égide de l'ONU. Jusqu'alors, la capitale libyenne était contrôlée par une coalition de milices qui en avait pris le contrôle à l'occasion des combats de l'été 2014, qui avaient plongé le pays dans la division et le chaos.