La réunion ministérielle préparatoire au 13e sommet de l'Organisation de la conférence islamique (OCI), s'est déroulée dans une conjoncture difficile avec tous les événements récents qui se sont produits, qui s'attaquent, la plupart d'entre eux à l'Islam. Des attentats perpétués dans plusieurs pays qui mettent en cause les musulmans et l'Islam qui n'ont rien à voir là-dedans. A cet effet, lors de la réunion qui a évoqué plusieurs dossiers dont l'islamophobie, l'extrémisme violent, où le chef de la diplomatie, Ramtane Lamamra qui a pris part à cette réunion à Istanbul, a appelé les pays musulmans à être solidaires face à cette conjoncture difficile. Il a, par ailleurs, précisé que «l'Algérie œuvre avec foi et persévérance à une solidarité des pays musulmans pour dépasser les conjonctures difficiles que traverse le monde musulman». Dans ce contexte, le ministre des Affaires étrangères a affirmé que «l'Algérie, sous les orientations et la conduite avisée du président de la République Abdelaziz Bouteflika, se fait une ardente obligation d'œuvrer avec foi et persévérance à une solidarité effective de la Ouma islamique pour dépasser les conjonctures difficiles qui marquent notre époque et être au rendez-vous de l'histoire et des exigences de la renaissance», a-t-on indiqué dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Pour donner l'exemple, Ramtane Lamamra a rappelé les initiatives lancées par l'Algérie dans l'objectif de favoriser le règlement pacifique des crises qui affectent le monde musulman ainsi que pour la prévention de la radicalisation à travers des actions coordonnées sur les plans politique, économique, social, culturel et cultuel afin de prendre en charge efficace des causes sous-jacentes de différentes situations conflictuelles», a précisé la même source. Ramtane Lamamra a souligné que «l'extrémisme violent et le terrorisme qui s'ajoutent aux défis auxquels se trouve confronté le monde musulman ne doivent pas entraver les aspirations des peuples musulmans et les perspectives d'un sursaut collectif tendant à une renaissance civilisationnelle qu'ils appellent de tous leurs vœux». Par ailleurs, les participants à cette réunion ont salué le rôle de l'Algérie dans la conclusion de l'Accord de paix et de réconciliation au Mali, a-t-on indiqué, hier, dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Tous les intervenants, notamment le secrétaire général de l'OCI, Eyad Amine Madani, les ministres malien et sénégalais des Affaires étrangères et les chefs des délégations égyptienne et turque ont tenu à rendre un «hommage particulier à l'Algérie pour le rôle déterminant qu'elle a joué à la tête de l'équipe de médiation internationale», a relevé la même source. Le MAE malien, Abdoulaye Diop, a notamment rappelé les «efforts considérables et le plein engagement de l'Algérie dans le processus de médiation engagé suite à la rencontre en janvier 2014 entre les présidents Ibrahim Boubacar Keita et Abdelaziz Bouteflika qui a investi son autorité et mobilisé les capacités de l'Algérie pour mener à bien ce processus», a-t-il souligné.