Un essor infrastructurel s'est concrétisé en deux ans de travaux dans la capitale de l'est et ses périphéries. Ces acquisitions sont qualifiées d'excellente qualité. Ces nouvelles acquisitions ont pour objectif premier de moderniser la ville en lui offrant des structures dans les domaines de la modernisation du transport, des sports, et de la culture plus particulièrement. La capitale de l'est avait grandement besoin de cette mise à niveau structurelle au regard de son passé civilisationnel et de ses apports spécifiques à la culture algérienne. En recevant Abdelmalek Sellal, les Constantinois, jugeront des avancées significatives réalisées ces deux dernières années par les investissements publics accordés par l'Etat, à la suite de la désignation de cette wilaya comme «capitale de la culture arabe». Nul doute, que ces projets soulageront les Constantinois au regard de la longue mise à l'écart de cette wilaya des programmes spéciaux de développement locaux accordés à d'autres wilayas. Ce n'est pourtant pas l'avis du rédacteur de la dépêche de l'APS qui affirme que «ce programme de développement, qui n'a été octroyé jusque-là à aucune autre wilaya, a jeté les bases d'infrastructures essentielles dans tous les secteurs permettant aujourd'hui à l'antique Cirta d'ambitionner un avenir prometteur. A travers ces projets, Constantine entend diversifier, outre ses potentialités agricoles et industrielles, ses multiples autres atouts pour atteindre un développement harmonieux, confirmer et consolider le statut de capitale régionale de la Cité des ponts, une ville qui a choisi de se tourner résolument vers la modernité. Avec à son actif une vingtaine de projets culturels entre ceux réalisés et réhabilités en deux ans, Constantine a conforté ses acquis avec pas moins de vingt infrastructures en mesure de dynamiser l'offre culturelle et de favoriser un accroissement artistique de qualité. Les efforts déployés ont donné lieu à l'émergence, en un temps record (18 mois), de la salle de spectacles Ahmed-Bey, la «perle» des acquis de la capitale de l'Est. Structure d'une grande fluidité reflétant une impression de transparence, la salle (3 000 places), de type zénith, la première du genre à l'échelle nationale, répond aux critères techniques requis pour une salle de spectacles modulable. La ville s'est aussi dotée d'une maison de la culture Malek-Haddad et d'un palais de la culture Mohamed-Laïd Al Khalifa «new-look». Entièrement «repensées, revues et corrigées», avec des espaces aérés et confortables, les deux infrastructures offrent aujourd'hui des ateliers, des salles de conférences et des halls d'exposition. De même que seront réceptionnés, dans quelques jours, les annexes des maisons de la culture de la ville nouvelle Ali-Mendjeli, et des communes d'Aïn Abid, d'El-Khroub et de Hamma-Bouziane. Aussi, la Médersa, édifice emblématique de la cité, surplombant le ravin du Rhumel, rénovée sera-t-elle réceptionnée et dédiée aux figures historiques et culturelles du Constantinois. L'ex-siège de la wilaya, une structure imposante réhabilitée et convertie en un centre des arts, et la nouvelle bibliothèque urbaine, réalisée à Bab El-Kantara, au centre-ville, seront livrés le 16 avril et conforteront, à coup sûr, le dynamisme culturel de la wilaya. Constantine qui cherche, vaille que vaille, à recouvrer son statut de capitale de l'Est algérien, s'est lancée sur des chantiers et comptabilise projet après projet. Les efforts soutenus ont permis le lancement des travaux de réalisation de la première extension du tracé du tramway de Constantine, entre la cité Zouaghi-Slimane et la nouvelle ville Ali-Mendjeli. Dans le secteur de l'habitat, Constantine réceptionne en ce mois d'avril plus de 6 000 unités de logements publics locatifs (LPL) et de logements de type location-vente. A son programme, pas moins de 25 000 unités, tous segments confondus, sont en cours de réalisation.