Un cessez-le-feu de 48 heures dans la ville syrienne d'Alep (nord), quelques heures après la mise en garde de Washington envers le président syrien Bachar al-Assad et son allié russe sur le respect de la cessation des hostilités, a été annoncé par Moscou. Durant 48 heures,, un silence est entré en vigueur à Alep pour «réduire le niveau de violence armée et stabiliser la situation», a déclaré mercredi soir le ministère russe de la Défense dans un communiqué. Le chef de la diplomatie américaine John Kerry avait haussé le ton contre Damas et son allié russe, au moment où les combats redoublent de violence dans le nord de la Syrie. Sur le terrain, les combats continuent. Au moins 70 combattants ont été tués en 24 heures dans des affrontements entre forces du régime et rebelles alliés à des djihadistes au sud d'Alep (nord), a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Les forces pro-régime, appuyées par des raids de l'armée de l'air syrienne et de l'aviation russe, sont parvenues à reprendre Zeitan et Khalassa, deux villages qu'elles avaient perdus quelques heures plus tôt au sud-ouest d'Alep, selon l'OSDH. Des centaines de milliers de civils se trouvent dans des localités assiégées par les forces gouvernementales, sans accès à des vivres ni à une aide médicale. 88% des livraisons de nourriture sont parvenues aux régions contrôlées par le régime et 12% dans des secteurs hors de son contrôle. Au moins 70 combattants des deux camps ont été tués en 24 heures dans des affrontements entre forces du régime et rebelles alliés à des djihadistes au sud de la ville d'Alep, nord de la Syrie, a indiqué mercredi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme. Les forces pro-régime, appuyées par des raids de l'armée de l'air syrienne et de l'aviation russe, sont parvenues à reprendre mercredi Zeitan et Khalassa, deux villages qu'elles avaient perdus quelques heures plus tôt au sud-ouest d'Alep, selon l'OSDH. Alep est divisée en secteurs contrôlés par le régime à l'ouest et zones rebelles à l'est. Au nord d'Alep, le régime a pilonné le principal axe de ravitaillement des rebelles et la région d'Al-Maleh, a-t-on encore précisé. Le pouvoir syrien a condamné la présence de membres des forces spéciales françaises et allemandes dans le nord de la Syrie, rapportent mercredi des médias publics syriens citant le ministère des Affaires étrangères. Des sources militaires françaises ont confirmé la semaine dernière que des soldats français se trouvaient en Syrie pour conseiller les rebelles lancés dans une offensive sur Manbij, une ville du nord-ouest du pays tenue par le groupe Etat islamique (EI).