Il faut changer les mentalités rétrogrades et assurer une très bonne éducation pour les générations montantes, que ce soit dans notre comportement, notre langage que dans notre façon de s'habiller. Il n'y a pas que l'école qui est concernés par l'éducation de nos enfants, nous sommes tous responsables de cette situation désastreuse qui n'honore nullement nos origines et notre religion l'Islam. Comment se fait-il que nous les parents, on laisse faire en acceptant et en fermant les yeux sur certaines choses qui ne sont pas propres à nous : il faudrait savoir interdire certains comportements inacceptables, à savoir porter des burmudas, des cuissettes dans le milieu familial, dans les écoles et tout ceci devant nos mères, nos sœurs, nos maîtres d'école. Aussi la coupe de cheveux qui laisse à désirer, c'est grave ce qui se passe actuellement dans notre pays. Où allons- nous avec cette façon de faire ? Pourquoi incriminer l'école si nous nous n'arrivons pas à maîtriser la situation. La ministre de l'Education nationale est en mesure d'interdire cette façon de s'habiller qui n'est pas propre à nous et rendre aux établissements scolaires leur dignité et d'appliquer à la lettre les règlements généraux intérieurs auxquels devront se soumettre les élèves. «Parmi les défis de l'avenir auxquels nous devons faire face, celui de l'éducation est le plus difficile et le plus complexe mais aussi le plus chargé d'espérance et le plus passionnant à relever parce qu'il détermine à la fois l'avenir des générations futures, l'équilibre harmonieux de notre société et conditionne le développement économique, scientifique et technologique de notre pays ainsi que le rayonnement de la personnalité et de sa culture dans le monde.» Propos de son excellence Abdelaziz Bouteflika, président de la République. «Chaque société considérée à un moment déterminé de son développement, à un système d'éducation qui s'impose aux individus avec une force généralement irrésistible, il est vain de croire que nous pouvons élever nos enfants comme nous le voulons. »Propos d'Emile Durkeim. Dans ce sens, le Président de la République avait signalé que la refonte du système éducatif devra être profonde et complète, c'est-à-dire qu'elle concernera tous les paliers d'enseignement et de formation ainsi que la recherche scientifique, elle devra comporter les éléments constitutifs d'une politique éducative totalement rénovée inscrite dans la durée. Cette politique s'intègrera dans une démarche globale, intégrée et cohérente, en adéquation avec l'environnement interne et externe et devra répondre aux exigences du développement économique, social et culturel du pays, ainsi qu'aux besoins de sa modernisation. Elle aura également à prendre effectivement en compte l'évolution constatée des tendances mondiales dans le domaine de l'éducation. Elle devra concilier le savoir et le savoir-faire, professionnellement, scientifiquement, techniquement. Que veulent les élèves et les étudiants, ils aspirent à poursuivre le plus loin possible leurs études, à recevoir une formation de qualité et à acquérir des compétences opérationnelles pour pouvoir affronter une concurrence accrue, tant à l'école que sur le marché de l'emploi, après l'école. La formation qui leur sera dispensée doit donc être, tout simplement authentique et fonctionnelle. Ce n'est pas en mobilisant la mission de l'école sur des objectifs politiques et idéologiques sans portée qu'on parviendra à un enseignement de qualité. L'école sous la responsabilité de Mme Benghebrit, ministre de l'Education nationale, devra préparer l'élève à devenir l'homme de demain capable de maîtriser la liberté, le respect, la responsabilité et la rigueur, au lieu de l'abandonner et de livrer, sans ressources et sans expérience à la loi cruelle de la nécessité. La mission de l'école est donc de repenser l'homme. Les enseignants doivent enseigner aux jeunes Algériens et Algériennes, le passé de l'Algérie. Il n'est plus admissible qu'ils continuent à ignorer les événements importants qui se sont accomplis dans leur pays et les noms des grands hommes qui les ont animés. Est-il une science humaine qui puisse être pour eux d'un intérêt plus profond ? Véhiculant un important gisement d'instruction civique et morale, ils doivent développer le sentiment du patriotisme. Investissant l'histoire de son statut naturel d'auxiliaire de la morale, ils contribueront à l'éducation intellectuelle. Ils continueront désormais un puissant facteur de mobilisation des aspirations et partant, de leur convergence vers un avenir commun. Les élèves ont besoin de connaître l'histoire et le patriotisme car s'agissant de la patrie, l'élève doit en prenant acte du chemin parcouru par ses ancêtres pour la défendre, en comprendre de mieux en mieux, la signification. Il en fera un saint héritage, c'est cette solidarité entre le passé et le présent que l'histoire illustre, qui fait le vrai fond du patriotisme. L'Ecole doit pour une bonne réussite apprendre le civisme à nos enfants, la morale, l'éducation intellectuelle, l'enseignement de la géographie, l'éducation civique, l'éducation tamazight, la pédagogie et autres. Le Président Abdelaziz Bouteflika a toujours insisté sur l'importance de l'Ecole algérienne car elle est l'avenir de la nation et c'est pour cela que de gros budgets sont destinés pour ce secteur car c'est un secteur qui forme les hommes de demain.