On se demande à quoi sert ces différentes sorties au quotidien sur le terrain du premier responsable de la wilaya, sa délégation qui l'accompagne et son cortège effrayant de voitures qui font plus de bruits que du concret lors de ces visites répétitives et qui malheureusement en disent long. La wilaya de Mascara consigne depuis plus de quatre années des retards extraordinaires en matière de livraison d'un convenable parc dit «social» où la demande dépasse largement l'offre, vu que les quémandeurs recensés au niveau du chef-lieu ont été estimés a plus de 14 000 postulants. Si on analyse les différentes visites de sorties sur le terrain du premier responsable de la wilaya au sujet des projets de logements implantés dans le chef-lieu de la wilaya, à l'exemple du promoteur des 80 logements routed'Alger, un promoteur privé qui roule les pouces depuis 2012, sans parvenir à parfaire le 1/ 32 de son projet, laisse étonner les plus pessimistes de ce pays, où un architecte rencontré au cours d'une visite nous dira en ces termes : «C'est un cas d'école et il est impératif de se poser la question dans la wilaya de Mascara qui reste de savoir pour qui roule ces promoteurs immobiliers ?» Des milliers de logements demeurent plombés par des retards et autres argumentations du genre pénurie de ciment, pénurie de main-d'œuvre et autres castings digne des films «Bollywodiens», qui font fureur depuis presque une année dans la wilaya de Mascara, et dont malheureusement aucune prise de décision palpable n'est venue mettre un terme à cette anarchie régnante dans le parc de l'immobilier qui s'est figé dans un immobilisme indescriptible. Ainsi, les 80 logements de la route d'Alger, 80 autres sur la même route, 1 500 logements LPL route de Mamounia, 850 logements de Sidi Abdeldjabbar,7 00 ADDL, 600 LPL, 688 Medbeur CRCC 17 650 LPL –MCC, 147 LPL Medbeur 750 LV la gare C 2SS, 250 LPP zone 7 ... Où est le droit de regard de l'Etat ? Où sont les mécanismes de lutte contre la bureaucratie qu'on veut absolument faire avaler aux populations pour les soulager des tracasseries administratives y compris celles des particuliers parrainés par des couvre-chefs. ? La réponse à ces questions stationne pour la plus part des vicissitudes à une sorte de zone de non-droit. Et ce n'est pas tout ! A Mohammadia, c'est la même histoire ce sont de petites quantités de logements qui ont été implantés au pole urbain de la ville des orangeais sur un terrain agricole vallonné, où environ 1 000 logements connaissent le même sort de l'immobilisme. Dans ce cadre bien distinct, on peut moyennement s'interroger sur l'efficacité des politiques de la ville menée depuis un certain temps ou la crise pour les apatrides, c'est-à-dire les plus honnis a entrainé le rétrécissement d'une offre peu ou proue acceptable, en réalité cache misère fragile et dont les limites ne sont plus à démontrer. Plus de 60 000 demandeurs sont enregistrés dans la wilaya de Mascara, pour lorgner à un logement décent et la liste reste ouverte, en ces temps d'incertitudes économiques. Ils sont des milliers à attendre, car il s'agit de l'ensemble des logements caractérisés a la fois par un statut d'occupation incertain et un niveau de confort médiocre réalisés par «certains» précurseurs de l'immobilier, d'ailleurs incompétent en la matière ,qui se sont sucrés a outrance dans le domaine juteux des habitations qui engrange des milliards, et ce malgré la très mauvaise qualité du bâtit qui est devenue une mode au balcon. Y-a-t-il connivence ? Si c'est le cas, c'est entre qui est qui ? Toute la question demeure entièrement posée. Pour revenir à la problématique du retard qui plombe les 24 000 logements prétendus être réalisés dans les délais bidons et médiocrement placardés dans les divers endroits supposés exprimés a travers le territoire de la wilaya, se sont avérées une blague de mauvais goût. A l'exemple du projet 80 logements «LPA» sis sur la route d'Alger, lancés depuis 2012, et qui risquent de ne jamais voir le jour a l'exemple de ce qui s'est passé à Boumerdès par le même promoteur qui rappelons-le, a pignon sur l'administration, le tout enveloppé dans une impunité totale, et ce, malgré la protestation des souscripteurs. Etrange cette affaire ou plutôt ces affaires de promoteurs immobiliers dans la wilaya de Mascara, qui font la pluie et le beau temps. On le voit bien à quel point est défavorable la combinaison résultant le grand retard dans le respect des délais des realisations, ou au cours d'une sortie du wali de la wilaya, qui sont d'ailleurs nombreuses, a fait halte pour déclarer en ces termes : «La wilaya en matière de logements accuse un retard de 21 mois !» La gravité dans ces déclarations un peu surprenantes et venant de la part du premier responsable de la wilaya, reste de savoir ou sont les divers services qui ont le droit de regard pour dresser des procès- verbaux ayant trait à tous les anomalies et autres prétendus retards à l'exemple du consortium chinois qui n'a pas, parait-il, trouvé une main-d'œuvre capable de construire ou d'ériger un quota de 3 15O logements dont 600 affectés pour le chef- lieu de la wilaya. C'est ahurissant de voir des choses pareilles de développer en 2014, d'où une inadaptation croissante et saisissant de l'offre de logement, et ce, depuis 2004, partiellement décalée par rapport aux autres wilayas, à l'exemple de Mostaganem, Sidi Bel-Abbès, Tlemcen, qui connaissent un convenable «boom» dans la construction. Dans ce qui se passe dans la wilaya de Mascara, à l'exemple de certains promoteurs immobiliers, véritables parasites, d'ailleurs intouchables qui ont pignon dans les dédales de l'administration font de défont la plupart des souscripteurs, qui ont à plusieurs reprises monté aux créneaux, en observant des protestations devant l'imaginaire château de carte y compris devant le siège de la wilaya, sans pour autant inquiéter outre mesure les décideurs. De la poudre aux yeux, véritable miroir aux alouettes pour gagner du temps, d'où une alarme sociale du nombre effroyable des quémandeurs jetés en pâtures par des cols blancs peu scrupuleux de la vie humaine, une commode invention des décideurs au niveau de la wilaya pour légitimer le très peu, vite fait, mal fait, l'on verra «plus tard» et autres «pénuries de main-d'œuvre». La non concertation, entre les différentes directions et finalement l'arbitraire de la soustraction et l'addition dans les logements sociaux, participatifs et autres locatifs est devenue par la force des choses un rouage du système, la faute n'est pas sienne, elle appartient à un défaut du système local gangrené et surtout endommagé, lequel est censé incarner la morale et la justice sociale. Pour conclure, il est impératif de signaler que le programme quinquennal 2010-2014 en matière d'habitat dans la wilaya de Mascara, demeure à la traine. L'incompétence ordinaire n'est pas comme nous l'avons vu dans la wilaya de Mascara, une cause de renvoi et autres subterfuges pour épater la tribune, mais simplement un obstacle a la promotion des populations des plus démunis, qui pour la plupart habitant des immeubles menaçant ruines, et ils sont des milliers ! A quand une véritable prise de position du premier responsable de la wilaya pour séparer le bon grain de l'ivraie des pseudos-promoteurs immobiliers qui se sont sucrés sur l'Etat providence et les malheureux souscripteurs ? En vain ...