Ce sont des centaines de fans et amoureux du club-phare Sidi Khaled, qui interpellent le wali. L'unique message adressé et celui de mettre fin au naufrage annoncé et programmé par certains ennemis du club, afin de sauver ce qui reste à sauver pour un club qui chavire comme un bateau fou. Aujourd'hui, l'équipe de la JSM Tiaret est au bord de la crise sur le lit d'une division inférieure à la recherche d'une prise en charge et d'une thérapie de choc. Aucune désignation, aucun recrutement, les enfants du terroir remerciés, les figures de proues marginalisées, une bâtisse sinistrée, désertée par les dirigeants qui ont conduit les Bleus au fond du gouffre. Une annonce salutaire avec l'arrivée de jeunes talents conduits par Arezki mais en vain. L'armada a préféré plié ses bagages et quitter Tiaret vers d'autres cieux, loin des bruits de notre fief connu par ses coups bas et ses complots car chez nous, tout se transforme et tout se règle par la suite. Tout le monde se souvient dans les moments difficiles, on s'était proposé de passer une petite annonce du genre : Cède orphelin, plutôt Ez Zerga bon état. En vain. Les saisons se suivent et se ressemblent et pour revenir aux ex-présidents qui ont rendu «les sales tabliers» verbalement lors des assemblées houleuses, tenues sans la présence des membres avec seules quelques figures venues de l'autre coin pour lever la main. Pour connaître les origines du mal qui ronge la JSMT, nul n'a besoin de chercher ou de se renseigner longtemps, le bloc est disparu avec Papa Jean et autres talentueux qui ont quitté ce bas monde en silence. Aujourd'hui tout le monde s'interroge et attend l'aval de notre «Oumda» qui bavarde beaucoup et revient sur ses décisions. Qu'attend-on pour lever le petit doigt pour mettre fin à cette mascarade qui inquiète les observateurs de la balle ronde du Sersou avec la venue d'une armada de pseudos dirigeants connus et une pyramide d'inconnus ? Les uns sont responsables du blocage du compte bancaire et les autres ont bien négocié dans un passé. Cette poignée, auteur de la chute libre du club sans carte de visite et sans expérience, ont mené la lionne au fond du gouffre. Aujourd'hui tout le monde s'interroge qui a le courage et la possibilité de remettre sur rails, la JSMT afin de préparer la prochaine saison qui risque des sanctions lourdes de la fédération ? La JSM Tiaret ne mérite pas sa place au milieu d'un groupe déplumés déjà lors de son engagement. Il y a une année déjà, nous avons rencontré un groupe de notables lors de l'installation du nouveau wali Ben Touati Abd Salem afin de trouver une solution avant le coup d'envoi du championnat 2015-2016, mais rien n'a été fait. Plus grave encore, à un pas de la nouvelle saison 2016-2017, rien n'est encore fait laissant ce club des beaux jours devant les coriaces Gamouh, Krokro, Fendi, Lalmas Séridi, les frères Salhi, Mellakhssou, Abrouk, Kalem, Boukanoun, Dali, Djenit, Fréha, Hadefi et la liste est longue... Ezzerga chavire comme un bateau fou, un navire sans commandants à bord, seuls une poignée de matelots qui l'a mène au fond du gouffre. Le club est actuellement dans une situation critique, il faut reconnaître que les piliers de la bâtisse semblent désarmés faute de véritable stratégie de sauvetage pour assister à une autre noyade. Les saisons se suivent et se ressemblent, le club de la JSM Tiaret commence à perdre ses couleurs suite aux défaillances, les comptes bloqués, les arrêts de saisie dont chacun trouve son compte pour s'enrichir sur le dos du maillot bleu. D'un côté, l'ex-wali Bousmaha Mohamed a ordonné l'ouverture d'une enquête et de l'autre côté le nouveau wali a échoué et sa locomotive a préféré dérailler et son rêve est tombé sur le côté d'un ravin. Quant au maire Bouteldja Aek, il a préféré tenir une rencontre avec les ex-présidents pour trouver une solution, mais en vain, un refus pour lever les mains. «Aujourd'hui, les réunions en cascade depuis cette débâcle, n'ont aboutit à rien, on compte quatre hommes fort connus dans le monde footballistique avec des poches vides qui bousculent devant le fauteuil vide, «tbezniss» oblige. «L'équipe risque de disparaître de la scène footballistique et sera menée au palier inférieur avec les occupants du tableau de nos communes voisines et le pronostic est déjà connu «le forfait». D'ailleurs les supporters, à leur tête le comité, se sont rendus au cercle sportif pour rencontrer les dirigeants, mais ils sont retournés bredouilles même les organismes concernés sont en congé et les sièges cadenassés et les représentants de la DJS n'ont pas donné signe depuis la rétrogradation «suite aux obstacles de certains, la JSM Tiaret risque de laisser les plumes et consommer une saison blanche. La balle est donc dans le camp des autorités locales, à leur tête le nouveau wali Bentouati Abd Salem. A une seconde du coup du sifflet, ce nouveau cercle (directoire désigné réussira-t-il à effectuer une bonne préparation et travailler pour les mêmes objectifs et rendre au «Chabiba» son nom d'antan ? Ce qui laisse supposer que la mission est difficile dans les prochains jours pour réussir à redonner un nouveau coup de starter à la JSMT. Beaucoup de bruit, rien de concret, les supporters des Bleus n'ont pas manqué de pointer du doigt sur la qualité des drivers qui ont mené le club-phare de Sidi Khaled à la dérive. La famille sportive tiartie est mécontente du bilan enregistré durant le précédent championnat, avec aussi l'histoire «encaisser une somme colossale sans objectif». Qu'attendent les responsables pour provoquer une réunion d'urgence avec la poignée de nouveaux candidats à la présidence ? On s'interroge où va la JSM Tiaret avec «une tête clouée au sol et une dalle avec trois piliers» ? Aujourd'hui, tous les regards sont braqués sur le fanion bleu où lit-on : «Sauvez-nous ou noyez-nous».