Après mûres réflexions, je pense que c'est le moment de rendre le tablier. Après demain dimanche (Ndlr aujourd'hui), je remettrai ma démission à qui de droit, c'est-à-dire à la DJS outre une copie au wali pour information », nous a affirmé avant-hier Mohamed Chadli, le désormais ex-président de la JSM Tiaret. « Comment voulez-vous travailler dans un club dont le compte est bloqué depuis deux ans ? Sincèrement, je ne peux continuer. J'ai tout donné pour ce club. Maintenant, je me trouve dans l'incapacité de poursuivre ma mission pour des raisons de santé. J'ai évoqué le sujet avec les autorités locales entre autre le wali de Tiaret. J'ai choisi ce moment pour permettre au club de procéder aux formalités administratives afin de permettre au nouveau président de préparer la nouvelle saison », précisera Mohamed Chadli. Une autre source nous a fait savoir que les dettes du club ont toujours posé problème et influé négativement sur la bonne marche de l'équipe. D'après notre interlocuteur, c'est ce qui a poussé Chadli à ne pas poursuivre l'aventure avec la JSMT malgré l'insistance de nombreux supporters. Apparemment, rien ne va plus au sein de la JSMT avec cette sortie de Chadli qui, il faut l'avouer, a lutté contre vents et marrées pour permettre à son équipe de viser l'accession en Ligue 2, mais en vain. Cette fois-ci, cet ancien joueur de la JSMT semble bien déterminé à quitter le navire. Selon notre enquête, il semble qu'à Tiaret, la lutte des clans bat son plein, ce qui découragera toute bonne volonté afin de relever le difficile défi de replacer la JSMT à sa véritable place comme ne cessent de le répéter certains dirigeants ou ex-présidents du club. Pour de nombreux observateurs, c'est navrant de voir la JSMT patauger dans les divisions inférieures. Et dire que la JSMT a enfanté de grands noms du football national tels que les Benferhat Tahar, feu Krimo, les frères Banus, Maidi, Chadli, Ardjaoui, Benyamina, Saib, Benzineb et d'autres qui avaient damé le pion à de grosses cylindrées de l'élite durant les 80.