L'ouverture des travaux de la conférence nationale d'évaluation du système LMD s'est tenue en janvier dernier, sur ce, l'union générale des étudiants libres (Ugel) a exhorté, à la mise en œuvre des recommandations de cette conférence, soulignant sa position en faveur des réformes du secteur universitaire. Dans un communiqué rendu public au terme de la session extraordinaire de son Conseil national, l'Ugel a souligné l'importance d'une bonne préparation de la rentrée universitaire en valorisant les réformes lancées par la tutelle, appelant ses militants à rejoindre les rangs des étudiants pour les représenter et prendre en charge leurs préoccupations. Dans ce cadre, l'union a souligné qu'une culture de dialogue s'impose en tant «qu'outil pour résoudre les différents problèmes afin d'assurer une bonne rentrée universitaire avec les différents partenaires universitaires, garantir la stabilité de l'université et la hisser au niveau des grandes universités». Lors de cette session, Salaheddine Douadji a été plébiscité secrétaire général de l'union et Benziane Benbrahim président du conseil national. Pour rappel, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a souligné, lors de l'ouverture des travaux de la conférence qui s'est tenue en janvier dernier, que le système LMD «n'est pas remis en cause», et précisé que l'objectif était de l'évaluer pour «rectifier» l'approche en introduisant des recommandations pour la prochaine rentrée universitaire, indiquant que le recours, constant, à l'évaluation du LMD «n'est pas propre à l'université algérienne», mais qu'il s'agit d'une pratique commune à l'ensemble des universités ayant opté pour ce système. Rappelant que le système LMD avait été mis en œuvre dans dix établissements pilotes avant sa généralisation à l'ensemble des universités du pays, le ministre a fait savoir que le nombre cumulé de diplômés de ce système avoisine actuellement 1 015 400». Par ailleurs, tout en relevant que l'effectif «est passé de 25 229 enseignants en 2005 contre 53 622 en 2015», il a évoqué deux programmes d'appui à la formation des formateurs, dont le «Programme national exceptionnel» qui a mobilisé 4 200 bourses pour les enseignants en phase de doctorat et 1 500 autres au profit des étudiants majors de promotion. Selon M. Hadjar, les dispositions de la nouvelle loi d'orientation sur la recherche scientifique et le développement technologique ont permis d'établir les règles favorisant le rapprochement entre l'université et le secteur économique. La création d'un Conseil national de la recherche scientifique et des technologies, proposée par le projet de texte, «intervient comme une pierre supplémentaire qui renforce l'édifice de la recherche scientifique et du développement technologique», a-t-il ajouté. Il a, par ailleurs, plaidé pour un système de doctorat unifié (docteur d'Etat, docteur de sciences et docteur LMD) expliquant que cette diversité de diplômes de doctorat avait créé des «disparités» et une «incompréhension».