Le fair-play est l'essence même du sport en général et du football en particulier. Mais comme cet élément de base ne vaut pas un clou, les langues fourchues se mettent alors à l'œuvre pour créer des polémiques inopportunes qui ne font que ternir leur image et celle du football. Il en est ainsi de ces entraîneurs, notoirement connus sur la scène, qui se tirent dessus depuis l'entame de l'exercice en cours. Un feuilleton de plusieurs épisodes qui n'a du tout l'air de connaître son épilogue. Ne s'embarrassant nullement des règles déontologiques, ils foulent à leurs pieds l'éthique sportive pour s'offrir en un spectacle désolant et affligeant. Pire encore, et dans ce long feuilleton, l'un comme l'autre croit dur comme fer détenir les secrets du football alors que dans la réalité, les deux à la fois ne lui ont rien apporté. Il est tout de même surprenant que des entraîneurs locaux, éducateurs de surcroît, se livrent de la sorte à des chamailleries inutiles et des disputes superflues tout aussi infécondes que leur rôle d'entraîneur. Personne ne leur a forcé la main pour entrer dans une guéguerre pour le moins malvenue, notamment pour l'équipe que l'un dirige et l'autre se dit partie prenante même si officiellement, il n'y occupe aucun poste. L'éthique impose le respect, notamment dans la cette corporation mais ceux-ci, ont fait fi de cette règle élémentaire pour interpréter des rôles pas tout fait les leurs. Et, ils n'ont pas l'air du tout ni l'intention d'enterrer leurs haches de guerre jusqu'à ce que tous leurs comptes soient définitivement réglés. Le seront-ils ? Pas si sûr que ça mais ce triste spectacle renseigne un tant soit peu sur cette rivalité, loin d'être saine, de ces «éducateurs» uniquement mus par les intérêts personnels au détriment des valeurs et des vertus dont le football en a grandement besoin. Cette polémique, qui n'a pas sa raison d'être, n'est qu'un gaspillage du temps que ces entraîneurs auraient dû consacrer à l'essentiel qu'à cette dispute puérile.