Suite aux déclarations, dimanche, du ministre de l'Energie, Noureddine Boutarfa à l'avant-veille de la réunion informelle de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) qui se tiendra à Alger, les prix du pétrole étaient en légère hausse, hier, en cours d'échanges européens. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 46,51 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres en milieu de matinée, en hausse de 62 cents par rapport à la clôture de vendredi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour la même échéance gagnait 52 cents à 45 dollars. Il faut savoir que les pays membres de l'Opep tiendront, demain, une réunion informelle en marge du Forum international de l'énergie qui se tiendra dès aujourd'hui 27 septembre jusqu'à demain 28 septembre, pour s'atteler à la question de la surproduction qui pèse sur les marchés. Plusieurs responsables de l'organisation se montraient plus ou moins optimistes sur la perspective d'un gel de la production mondiale d'or noir. Selon les analystes à Londres, la légère hausse de ce lundi fait suite aux dernières déclarations du ministre de l'Energie, Noureddine Boutarfa, qui a affirmé dimanche à Alger que l'Opep était «condamnée à prendre une décision pour stabiliser les cours». Pour les analystes de JBC Energy, «les chances que l'Opep trouve un accord cette année semblent plus élevées qu'auparavant, mais ce sera probablement lors de sa réunion du 30 novembre». Enfin, «si les prix du pétrole tombaient sous les 40 dollars pour trois ou quatre semaines, les têtes d'affiche que sont l'Arabie Saoudite, l'Iran et la Russie (qui est également présente à Alger, mais ne fait pas partie de l'Opep, trouveraient probablement un terrain d'entente», précisent les experts de JBC Energy. Le ministre l'avait affirmé, «les participants pourront arriver à un consensus, dans ce cas, rien n'interdit que cette réunion informelle se transforme en extraordinaire, les ministres peuvent le décider à n'importe quel moment de la rencontre». Une autre hypothèse soulignée par le ministre, c'est que les participants pourront, dans le cadre de cette réunion, arriver à des déterminants d'un accord qui sera formalisé lors de la réunion de Vienne prévue au mois de novembre prochain.